47
202 DE HIJO (Paul). Le problème du cavalier des échecs d’après les méthodes qui donnent la symétrie par rapport au
centre. Ouvrage contenant plus de quatre cent treize mille parcours du cavalier.
Metz, chez l’auteur, 1882.
In-8 demi-
chagrin noir à coins, dos à nerfs orné de fleurons dor., titre dor., couverture (
Reliure de l’époque
)
.
80 / 100
XII pp., 170 pp.
ÉDITION ORIGINALE. ENVOI AUTOGRAPHE de l’auteur à Monsieur Edouard Hubert, secrétaire de la
rédaction du
Monde Illustré.
Exemplaire bien relié, papier jauni.
203 DOBZYNSKI (Charles). La Comédie des échecs.
Paris, Les Pharmaciens bibliophiles, 2002.
In-4 en ff., sous couv. en
papier gaufré, emboîtage toile brune d’éditeur.
200 / 300
ÉDITION ORIGINALE du texte de Charles Dobzynski imprimé en
2
tons. Il est illustré de
10
eaux-fortes originales en
couleurs et en relief d’Alain Bar inspirées par le jeu d’échecs. Tirage à
210
exemplaires sur vélin d’Arches, signés par
l’auteur et l’artiste (celui-ci n°
94
).
204 DUCHAMP (Marcel). Les joueurs d’échecs.
Paris, 1965.
Planche de 44 x 58 cm.
2 000 / 3 000
Belle épreuve, l’une des
6
ou
10
tirées sur japon avant le tirage ordinaire à
50
exemplaires. Gravure sur vernis mou réalisée
d’aprè
s
le tableau de
1911
Les joueurs d’échecs
où M. Duchamp a représenté ses deux frères, Jacques Villon et Raymond
Duchamp-Villon, disputant une partie. Cette planche fut réalisée par Duchamp au profit de la
Marcel Duchamp Fund
au
sein de la
American Chess Foundation
, à l’occasion de l’exposition « Hommage à Caissa » en
1966
.
A. Schwartz, The Complete Works of Marcel Duchamp n°621a. –
Marge supérieure légèrement endommagée, en partie
doublée.
Reproduction page 2
205 GIACOMETTI (François). Nouveau jeu d’échecs ou le jeu de la guerre.
Genes,
Jean Barthelemy Como, an IV de la République Ligurienne, 1801.
Petit in-8
basane brune marbrée, encadrement d’une guirl. dor., dos lisse orné, pièce de
titre en maroq. citron, tr. rouges (
Reliure de l’époque
)
.
800 / 1 000
2 ff., 115 pp., 1 f.
(
errata
)
et 3 planches hors-texte dont 2 dépliantes. Imprimé
sur papier bleuté.
ÉDITION ORIGINALE rare de la version en français. Il existe
de nombreuses variantes du jeu d’échecs appelées
Jeu de la guerre
, celle-ci
« annoncée à Turin en
1793
, fut alors bien accueillie. Depuis, l’auteur a substitué
au roi une forteresse qu’il s’agit de prendre. C’est le but vers lequel se dirigent
toutes les pièces et toutes les opérations (...) cent cinquante-trois cases sur neuf
de largeur et dix-sept de longueur forment l’échiquier, qui figurent un champ
de bataille séparé par une rivière. Chacune des deux armées a sa forteresse (...)
Le livre apprend comment on doit faire mouvoir les pièces, qui consistent en
infanterie, cavalerie, canons, bastions, etc.» dit
Gay p. 231.
Le titre est suivi d’un
feuillet de dédicace « au grand général Napoléon Bonaparte...» Les trois
planches portent de nombreuses figures montrant l’échiquier, les différentes
pièces du jeu et des diagrammes montrant le déplacement des pièces. Bel
exemplaire.
206 GOETZ (Alphonse). Cinéma du jeu des échecs. Revue mensuelle.
Paris, imp. Kaldor, mai – oct. 1922.
6 volumes in-12
carrés brochés, couvertures ornées, préservés dans un étui-chemise demi- chagrin fauve (
Devauchelle
)
.
150 / 200
Rare tête de collection de cette revue qui dura une année. Le nom de cinéma vient de l’idée de Goetz de présenter un
diagramme pour chaque coup joué. Alph. Goetz avait été champion de France amateur en
1914
. Bel exemplaire dont chaque
numéro appartient à l’ÉDITION DE LUXE tirée à
200
exemplaire sur vélin d’Arches.
207 GRECO (Gioachino). Le jeu des eschets traduit de l’italien de Gioachino Greco, Calabrois.
Paris, Le Febvre, 1689.
In-12
veau brun marbré, dos à nerfs orné, tranches marbrées (
Reliure de l’époque
)
.
500 / 600
12 ff., 343
(
1
)
pp.
Seconde édition de la traduction française, la première avait paru en
1669
.
La première édition italienne
date de
1619
. Ce livre, devenu par la suite un classique, sera traduit dans de nombreuses langues et sans cesse réédité
jusqu’à la fin du XVIII
e
siècle.
Gioachino Greco, dit le Calabrais, était le joueur d’échecs le plus célèbre du XVII
e
siècle. Parcourant les différentes capitales
d’Europe à la recherche d’un joueur digne de lui, il vint notamment à la Cour de France en
1621
où tous les meilleurs
joueurs du royaume, tels le duc de Nemours, Arnaud le carabin, Lasalle et Chaumont vinrent l’affronter sans qu’aucun
d’eux, ni tous ensemble, ne parvinrent à le battre. «Se déplace à travers l’Europe en offrant des démonstrations de son
savoir (...) il ira même jusqu’aux Amériques où il mourra, âgé seulement de trente-quatre ans.» dit
È. Netchine, Jeux de
princes. p. 59.
Pour sa biographie, voir aussi
Michaud XVIII, p. 372
et
Gay p. 193.
-
Rimington-Wilson 564 – Gay p. 193 – Zollinger 164 –
ne cite pas cette édition –
Quérard III, p. 458
ne connaît que les
éditions de
1713
et
1714
. Ex-libris ms.
Dugay
au titre. Bel exemplaire.