20
19.
ANNE DE BRETAGNE
(1476-1514) Reine de France ; duchesse de Bretagne, elle épousa Charles VIII (1491), puis
Louis XII (1499).
Lettre signée « Anne », Tours 20 juin 1506, à « noz tres chers et bien aimez les bourgeois manans et habitans de
Lyon » ; contresignée par M
ARCHANT
; 1 page in-4, adresse.
1 500/2 000
« Nous avons receu les lettres que vous avez escriptes par ce porteur et autres que avez envoyez pardeca, et ouy ce quilz nous ont
dit de vostre part, et auregard des affaires de vostre ville, vous pouvez estre seurs que tousjours y serons vostre advocate envers
monseigneur [L
OUIS
XII], et vous aiderons en tout ce qui nous sera possible, ainsi que nous leur avons dit plusaulong »…
20.
JEANNE DE CASTILLE dite
la Folle
(1479-1555) Reine de Castille et d’Aragon, fille d’Isabelle et de Ferdinand,
les Rois Catholiques, elle épousa (1496) Philippe de Habsbourg dit
Philippe le Beau
(1478-1506), Archiduc d’Autriche
et fils de l’Empereur Maximilien I
er
; elle est la mère de Charles Quint.
Lettre signée « Yo la Reyna » avec apostille autographe, Santander 13 janvier 1511, à son Trésorier le cavalier V
ARGAS
;
1 page obl. in-8, adresse ; en espagnol (transcription et traduction jointes).
3 500/4 000
T
RÈS
RARE
.
Elle ordonne de faire payer au seigneur Don Graviel M
ANRIQUE
66 ducats, à lui remettre contre la preuve de l’identité de la
personne, et cette présente lettre... Au bas de la lettre, se trouve le reçu signé par Don Manrique, au nom du marquis de A
GUILAR
(23 février 1511).
Vente
Huit siècles de l’histoire de l’Europe
(27 novembre 2008, n° 41).
21.
CLAUDE DE FRANCE
(1499-1524) Reine de France ; fille aînée de Louis XII et d’Anne de Bretagne, duchesse de
Bretagne, elle fut la première femme de François I
er
(1514), à qui elle apporta la Bretagne en dot, et la mère d’Henri II
(1519).
Lettre signée « Claude », Paris 25 février
1518
(1519), à « noz amez et feaulx conseillers les gens de noz comptes à
Bloys » ; contresignée par D
ECOMACRE
; 1 page in-4, adresse.
1 500/1 800
« La Royne Duchesse Contesse de Bloys » est avertie que « Pierre B
UNELET
nostre saucier na encores fait fin en ses comptes ne mis
es mains de nostre receveur ce quil nous doit de reste du passé, dont ne sommes contente. A ceste cause, voulons et vous mandons
expressement, que le contraignez incontinant de ce faire par voye deue et raisonnable »…
Vente R
IDGWAY
, Londres 30 juin 1879
.
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