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118

298.

Louis PASTEUR

. L.A.S., [vers 1880 ?], à son cousin Gaspard

G

sell

, et copie d’une lettre de Pasteur à Laurent

G

sell

,

1887 ; 1 page et demie in-8 (un peu salie, usures aux plis), et 1 page et demie (en-tête

Manufacture de vitraux Gsell-

Laurent

).

1 000/1 200

Pasteur rédige pour son cousin une lettre, le priant de la « copier et de signer », et de la lui envoyer. La lettre est destinée au Préfet,

pour l’indemnisation des dégâts commis par la Commune à sa maison, 43 rue Saint Sébastien : « La demande s’élevait à 5.674 fr.

L’allocation de la Commission cantonnale est de 5.300. Mais il arrive que l’estimation avait été faite par moi sur des devis qui ont

été dépassés notablement. Je forme donc une demande en révision par une commission nouvelle. Je puis établir sur mémoires de

fournisseurs que la dépense totale des réparations s’élève à 8.242,31 fr »... Il faut signer, ajoute Pasteur : « Gsell Laurent ou Laurent

Gsell, car j’ai vu un registre à la Préfecture où la demande est inscrite :

Laurent-Gsell

 ».

Copie soignée par Laurent Gsell (ou son père Gaspard) d’une lettre de Pasteur à Laurent Gsell, Bordighera 9 février 1887.

Pasteur lui interdit d’exposer au Salon son tableau « représentant une Séance de vaccination antirabique » ; il en a discuté avec le

Dr

G

rancher

 : « L’un et l’autre nous désirons et nous te prions instamment de ne pas exposer ce tableau », et il faut y apporter « un

changement absolu de l’enfant inoculé qui est dans une posture tout à fait contraire à la vérité, même blâmable à divers points de

vue. […] Au besoin j’interviendrais personnellement et officiellement pour empêcher cette exposition »... [Le tableau est conservé

à l’Institut de Bactériologie de l’Université Louis Pasteur de Strasbourg.]

O

n

joint

un petit portrait photographique en pied de Pasteur ; et un dessin au crayon (de Gaspard ou Laurent

G

sell

 ?) représentant

un visage d’enfant.

299.

Marie PASTEUR

(1826-1910) née Laurent, femme (1849) de Louis Pasteur. L.A.S. « Marie », Alais 1

er

juin 1866, à

sa cousine germaine Adèle

G

sell

 ; 3 pages in-8.

200/300

É

mouvante

lettre

sur

la mort de

sa

fille

C

écile

(1

er

octobre 1853-23 mai 1866) à Chambéry, après celles de sa fille aînée Jeanne

(1850-1859) et sa dernière fille Camille (1863-1865).

« J’avais comme toi quatre enfans il n’y a pas un an, et Dieu m’en a réclamé la moitié ! Ma chère et si gentille Cécile qui avait

eu tant de plaisir à soigner et à élever avec moi sa petite sœur, est allée bien vite la rejoindre et nous laisse dans le plus grand

chagrin ! Elle avait 12 ans ½ et nous la voyions grandir avec bonheur, découvrant en elle chaque jour une qualité nouvelle qui

nous promettait tant pour l’avenir ». Elle évoque leur installation, après le triste séjour à Chambéry, au pont Gisquet à Alais où sa

petite Louise « s’amuse quand même au milieu des fleurs et des champs qui la ravissent. […] Mon mari travaille toujours du matin

au soir » [à ses recherches sur les maladies des vers à soie]…

300.

PÊCHE. Gabriel de Choiseul-Chevigny, duc de PRASLIN

(1712-1785) ministre des Affaires étrangères, puis

de la Marine, chef du Conseil des Finances. L.S. (griffe), Marly 20 juin 1769, à M.

D

eshayes

, à Grandville ; 2 pages

in-fol.

200/250

Les négociants de Grandville ayant fait des représentations sur l’obligation d’embarquer sur les navires « au moins un chirurgien

ou deux », lorsque l’équipage excède 50 hommes, le ministre a estimé qu’on pourrait relâcher cette loi pour les pêches de morue

ou la navigation dans les climats salubres, et « à cause de la repugnance qu’ont en général les chirurgiens pour cette destination

aussy rebutante quelle est peu lucrative »... Il en a appelé au Roi, qui veut bien revenir à l’état « avant lad. Declaration, pourvû

toutefois que lorsque l’équipage sera de 20 hommes et au-dessus il y ait au moins un chirurgien sur les navires qui vont au banc,

et qu’à l’egard de ceux qui vont à Terre-Neuve, il ne soit fait aucune difficulté de les expedier avec un seul chirurgien, quoyque

leur équipage soit au-dessus de 50 hommes »...

301.

Edmond PERRIER

(1844-1921) zoologiste, directeur du Muséum. L.A.S., Dotton par Selommes (Loir-et-Cher)

3 août 1911, à M.

G

oulley

, secrétaire général de l’Assistance publique, à Paris ; 4 pages in-8 à en-tête

Muséum

d’histoire naturelle. Direction

, enveloppe (on joint une carte de visite autogr., une coupure nécrologique et 2 faire-

part).

120/150

« Les préparateurs au Muséum sont des jeunes gens qui commencent leur carrière scientifique ou des artistes chargés de la

naturalisation des peaux, du montage de squelettes », etc. ; pour aider le jeune Marot à trouver un emploi, il faudra connaître sa

« situation scientifique ». Il y a aussi « un assez grand nombre d’agents secondaires : gardiens de ménagerie, de galerie, garçons de

laboratoire, de bureau, de bibliothèque, gardes militaires »...

302.

PESTE

. 30 pièces, 1631-1841.

600/800

Placard de prorogation d’indulgence plénière (Vicenza 1631). Ordre de la Chambre de Santé de nettoyer et parfumer une maison

(1699).

Terminatione

des provéditeurs à la Santé (Venise 1711, placard avec vignette au lion ailé). Lettre d’un administrateur du

département de la Santé de la République Cisalpine, Reggio 1801 (belle vignette gravée).

Certificats sanitaires et patentes de santé (vignettes, en-têtes, cachets) : Venise 1791 ; Alassio 1792 ; Fasano 1812 ; Liverpool,

Falmouth, Waterford 1813 ; Setubal, Dartmouth, Hambourg 1814 ; Londres, Cadiz 1815 ; Yarmouth 1817 ; Trieste, Lisbonne

1818 ; Naples 1819-1820 ; Longon Sardo 1822 ; La Havane 1823 ; Helsingor, Elseneur, Corumnia 1824 ; Cadiz 1826 ; Fiume 1828 ;

Rochefort, Bordeaux 1839 ; Nantes 1841...

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