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117
E
xemplaire
corrigé
et
augmenté
en
vue
d
’
une
nouvelle
édition
: un
Traité des accouchemens
, t. I, de Moreau, parut chez le
même éditeur en 1841. Les nombreuses corrections ou additions sont portées soit directement sur l’imprimé, soit, pour des
développements plus importants, sur de nombreux feuillets intercalaires.
294.
Jean-Pierre PAPON
(1734-1803) prêtre de l’Oratoire, conservateur de la bibliothèque de Marseille, et historien.
10 L.A.S. et 1 P.A., Marseille ou Paris 1775-1786, au botaniste Louis
G
érard
, docteur en médecine à Cotignac
;
12 pages in-4, adresses, et 4 pages in-fol.
600/800
À
propos
de
son
H
istoire
générale
de
P
rovence
(
4 vol., 1776-1786), à laquelle Gérard participa. [5 lettres sont publiées dans
l’
Étude biographique sur Louis Gérard
d’Octave Teissier, p. 50-56].
17 mai 1775.
Papon consulte Gérard sur les plantes et arbres particuliers à la Provence, lui soumettant des listes de variétés qu’il
nommera. « Je ne me propose pas d’entrer dans le détail des insectes parce que je ne les connois pas plus que le reste, et que le détail
en est infini. [...] mon ignorance sur cette matière ne me permet pas d’aller plus avant de crainte de m’égarer »...
24 août 1775
. Plein
de scrupules, il consulte des spécialistes pour chaque partie de son histoire, et donc soumet à Gérard « l’article des plantes », en
l’invitant à le retoucher. Le catalogue joint comporte une cinquantaine de plantes « indigènes » ou « exotiques », « naturalisées en
Provence »...
23 décembre 1775
. Il l’encourage à continuer son travail et à achever le catalogue des plantes étrangères : « il intéressera
les savans, et fera plaisir aux ignorans [...] je me garderai bien de toucher au fond ni même aux expressions tecniques »...
3 avril
1776
. « Les naturalistes et les autres liront avec plaisir cette partie de mon ouvrage. Il n’y avoit que vous qui pussiez la traiter
comme vous avez fait »...
30 avril 1776
. Il verra M. de
J
ussieu
: « Il sera bien flatté de tout ce que vous dites de lui ; je vous assure
que vous m’inspirez une grande envie de le connoître »...
26 juin 1776
. Il a vu Jussieu qui a exprimé pour Gérard « une estime
particulière », et qui a été content de son travail : « Nous avons conservé 88 plantes indigènes ; il n’y a pas eu la moindre reforme à
faire parmi les exotiques »...
8 janvier 1780
. Invitation à fournir les additions projetées, et gratitude pour toutes les « honnetetés »
qu’on lui a témoignées à Cotignac...
16 mars 1784
. Arrangements pour la remise du 3
e
volume de son
Histoire
; Papon a été « arrêté
par des obstacles presqu’inévitables, quand [...] on est homme d’honneur »...
14 mai 1784
. Après plusieurs déceptions (les libraires
de Paris « font les insolens »), il a trouvé un libraire d’Orléans qui se chargera du manuscrit de Gérard : « il s’apelle
C
ouret
de
V
illeneuve
, aime et entend un peu la botanique »...
4 novembre [1786]
. Le 4
e
et dernier volume de l’
Histoire
l’attend : « Felicités
moi d’avoir fini malgré tous les obstacles qu’on m’a suscités, un ouvrage d’aussi longue haleine, et qui m’a donné tant de peines,
d’ennui et de degouts, et qu’on a tant décrié dans le pays, où l’on auroit dû être les premiers à encourager mon zèle »...
Reproduction page 115
295.
Antoine Augustin PARMENTIER
(1737-1813) botaniste, agronome et pharmacien. L.A.S., à son ami André
T
houin
; 2 pages petit in-4.
250/300
« Picot
L
a
P
eyrouse
de Toulouse m’écrit d’engager les bons et aimables Thouin de leur faire l’envoi le plus considerable possible
de semences de plantes vivaces de pleine terre autres que les arbres ; il ajoute que l’agrandissement du nouveau Jardin la grele
horrible qu’il a éprouvée l’été dernier les mettent dans la necessite de solliciter des secours de tous cotés ; il demande encore que
vous veuillez bien y joindre de bonnes semences de Liriodendron »...
296.
Louis PASTEUR
(1822-1895) le grand chimiste et biologiste. L.A.S., Lille 29 décembre 1854, à ses cousines
Mesdemoiselles
L
aurent
; 1 page in-8 à l’encre bleue, enveloppe avec marques postales et cachet de cire rouge brisé.
1 000/1 200
Il les remercie pour leur « charmante surprise et je voudrais être mieux inspiré pour vous rendre en petite part le plaisir que vous
m’avez fait. Je ne trouve rien de mieux que de vous faire remettre par M
r
J. Renouard les 40 premières livraisons de
l’histoire des
Peintres
où vous puiserez des éléments d’études pour l’art que vous cultivez avec tant de succès ». Il termine en transmettant ses
vœux pour la nouvelle année à toute la famille... Au dos, son épouse Marie (née Laurent) a ajouté quelques lignes, souhaitant la
bonne année à son oncle, à ses cousines et à son oncle Achille.
Reproduction page 119
297.
Louis PASTEUR
. L.A.S., Arbois (Jura) 30 août 1876, à sa « chère cousine » [Adèle
G
sell
] ; 1 page in-8.
1 000/1 200
L
ettre
familiale
à la cousine germaine de sa femme [Adèle Laurent avait épousé l’associé de son père Émile Laurent dans sa firme
de vitraux, le peintre Gaspard Gsell (1814-1904) ; parmi leurs enfants cités dans cette lettre, le peintre Laurent Gsell (1860-1944)
et l’archéologue Stéphane Gsell (1864-1932)].
« Tous les jeunes professeurs que je connais, et que je pourrais vous désigner pour donner un mois de leçons à votre excellent
élève Laurent, sont en vacances. Toutefois, quelques élèves de la Section des Sciences de l’École Normale ont dû rester à Paris ».
Il conseille de s’adresser à son directeur M.
B
ersot
pour « désigner un élève des Sciences qui voudrait se charger des leçons dont
il s’agit »... Il termine en la félicitant « pour les magnifiques succès à S
t
Louis de Stéphane et de Laurent. Que vous devez être
heureuse ainsi que leur père ! »...
Reproduction page 119