20 BOccacE. contes et nouvelles. Traduction libre, accommodée au goût de ce temps. seconde édition.
Cologne,
Jacques Gaillard, 1702.
2 volumes in-12, veau fauve, triple filet doré, dos orné, pièce de titre rouge, roulette
intérieure, tranches dorées sur marbrure (
Reliure de l’époque
).
600/800 €
Jolie édition, illustrée d’un frontispice et de 101 vignettes à mi-page gravées sur cuivre d’après
Romain de Hooghe
.
T
rès PLaisanT ExEMPLairE
,
JOLiMEnT rELié
. On soulignera la présence de deux petits cœurs dorés au niveau de la pièce
de tomaison.
De la bibliothèque albert Jubiot.
Trois coiffes restaurées, petits frottements aux charnières.
21
BOissaT (Pierre de). Le Brillant de la royne ou les vies des hommes illustres du nom de Medicis.
Lyon, Pierre
Bernard, 1613.
in-8, maroquin vert, triple filet, large fleuron central, dos orné, dentelle intérieure, tranches dorées
(
Petit succ
r
de Simier
).
500/600 €
édition originale, ornée d’un très beau frontispice gravé en taille-douce par
Jacques de Fornazeris
représentant un
extraordinaire pendentif serti de pierres fines taillées à l’effigie de vingt-et-un ancêtres parmi les plus illustres de Marie
de Médicis, dont quelques papes.
L’ouvrage contient le récit de la vie exceptionnelle des Médicis, ainsi que la carrière de ses membres les plus célèbres.
Pierre de Boissat, vice-bailli de vienne, est mort en 1613.
Bel exemplaire dans une fine reliure de Petit.
De la bibliothèque couturier de royas, avec ex-libris. cachet ex-libris sur une garde inférieure au chiffre
V.G
.
angle supérieur de la page de titre réparé. Frontispice court de marge. Plats très légèrement passés.
22
BOissièrEs (Jean). L’arioste francoes [...] avec lesargumans, etallegories, sur châcun chant. Premier volume.
Lyon,
Thibaud Ancelin, 1580.
in-8, maroquin noir, double filet à froid, dos orné de même, tranches dorées (
Reliure moderne
).
1 000/1 200 €
12
Baudrier, t. iii, p. 149.
édition originale de cette adaptation en vers des 12 premiers chants du
Roland furieux
de l’arioste (hormis le second chant, publié à Lyon en
1579), dans laquelle le traducteur et poète J
Ean DE
B
OissièrEs aPPLiquE
sEs PrOPrEs PrinciPEs D
’
OrTHOGraPHE PHOnéTiquE
:
Il y a adopté un
système d’orthographe réformée, inspirée tout à la fois de Meigret,
Pelletier et Ronsard. Ce livre est en province une des oeuvres les plus
caractéristiques parues en orthographe réformée à cette époque
(n. carach,
L’Orthographe française à l’époque de la Renaissance
).
Les chants sont désignés par leurs incipits :
Je chante les Amours,
Injuste amour pourquoy, Bien que le simuler, Qu’ét-ce que ce cruel,
Antre toutes Amours
... Parmi les noms des dédicataires de ces poèmes,
on trouve le trésorier camus, le bibliophile Grolier,
Conseilier du Roé
& General de ses finances an Lyonoés
, le cardinal de Ferrare, Du
verdier, etc.
élégante impression en caractères italiques, dont l’illustration
comprend le portrait de l’auteur à 23 ans au verso du titre, et de fins
ornements typographiques de styles divers. La mort prématurée de
l’auteur, à l’âge de 33 ans environ, ne lui permettra pas d’achever son
œuvre et de publier un second volume.
Marque de charles Pesnot (l’imprimeur) sur le titre.
Manque le dernier feuillet (blanc), petite tache au feuillet b
2
. Dernier
feuillet court de marge extérieure.
22