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Alphonse DAUDET
(1840-1897)
64. DAuDET (Alphonse). P
ROMENADES EN
A
FRIquE
. 1862. L
A
M
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K
ADI
. Manuscrit autographe, s. d.
[1862], 20 pages in-8 (229 x 145 mm) écrites au recto à l’encre brune, reliées en 1 volume demi-maroquin
havane à coins, dos à nerfs, titre doré (
Devauchelle
).
2 000 / 3 000 €
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La mule du Kadi
est le récit, à peine romancé, d’un épisode du voyage effectué par l’écrivain en Algérie, en 1862. Alors
secrétaire du duc de Morny, le jeune Daudet, malade, s’était vu conseiller par son médecin un séjour en Algérie. Ce récit
assez pittoresque, à la fois nouvelle et reportage, renferme de belles descriptions de paysages et des coutumes algériennes.
Constituant la première des
Promenades en Afrique
,
La Mule du Kadi
fut publié en feuilleton dans
Le Monde illustré
(27 déc. 1862-17 janv. 1863). Ce n’est qu’en 1930 qu’il sera repris - mais sous le titre, légèrement modifié, de
La Mule du
Cadi
, - d’abord dans
Pages inconnues
(éd. de La Petite Illustration), puis enfin, la même année, dans les
Œuvres complètes
(éd. de France, tome 3, p. 121-136).
Au-dessus du titre, de la main de Daudet
Alphonse Daudet à la présidence du corps
Législatif
.
A Alger, le narrateur devient l’ami d’
un
Arabe de haute volée
, le Bachaga Boualem,
qui l’invite dans son village. Il s’y rend
monté sur la mule du Kadi (juge de paix) :
une mule de forte taille, harnachée comme
pour le pape.
Description de la plaine du
Chélif :
quelques collines très chauves ; à
droite, d’immenses terres brûlées. De loin
en loin de pâles bouquets d’oliviers sauvages ;
à chaque pas, des palmiers nains
. Arrêt
dans un café du bled, nostalgie de la
France :
Où sont-ils nos cabarets de grande
route, avec leur cocarde de pins, l’omelette
au lard, l’entrecôte fumant et le petit vin de
l’endroit ?
Puis c’est l’hospitalité chez leur
hôte, la promenade :
on voyait dans cette
adorable couleur verte nager confusément
les orangers aux fruits vermeils, les maisons
blanches de l’Aga, tandis que des Arabes
vêtus de vert glissaient en silence le long
des murs.
Et le retour à Alger sous la pluie
.
Ce manuscrit, qui porte des indications
typographiques d’une autre main, a servi
pour l’impression.
Chaque page est intercalée d’un feuillet
blanc.
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