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MANDELSTAM, Ossip.
Tristia
.
. In-12 (160 x 120 mm) de 75-(5) pp. : broché, plat
supérieur de la couverture illustré en noir.
Édition originale.
D'une importance capitale, il est la première expression de l'exil intérieur du poète dans la
Russie communiste. En suivant les traces d'Ovide, à qui il emprunte le titre de l'ouvrage sur une
suggestion de Mikhaïl Kouzmine, l'ancien acméiste Mandelstam (1891-1938), nouvel Hölderlin
égaré dans la tourmente révolutionnaire, vient s'abreuver aux sources classiques de la poésie
européenne. Il inaugure ainsi une poétique de l'exil dont la référence centrale, non avouée mais
omniprésente, est la �gure d'un poète honni par les bolchéviques : Pouchkine.
La couverture, ornée d'une étonnante composition "néoclassique-moderniste" de Mstislav
Valerianovitch Dobouj inski (1875-1957), porte l'adresse de "Petropolis 1921".
Couverture légèrement usée, petits manques aux coins et aux coi�es.
Pétersbourg -Berlin, sans nom, 1922
Célèbre recueil composé de 43 poèmes écrits entre 1915 et 1922.
Kilgour
, 698.
2 000 / 2 500 €