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LA VILLE MIRMONT, Jean de.
L'Horizon chimérique
. Poèmes ornés de bois gravés par Léon Dusouchet...
Paris, Société
littéraire de France, 1920
. In-8 (208 x 140 mm) de (8)-65-(3) pp. : demi-veau gris-vert à la
Bradel, dos orné du titre doré en long et en italiques, couverture et dos conservés, tête dorée
(Lobstein-Laurenchet)
.
Édition originale.
Tirage limité à 250 exemplaires sur vélin Lafuma (n° 187).
Recueil posthume de l'ami d'enfance de François Mauriac, le délicat poète bordelais Jean de La
Ville Mirmont (1886-1914), tué au Chemin des Dames.
L'un des plus charmants recueils de la poésie française moderne, proche, par la musicalité
discrète et l'ironie légère, de l'œuvre d'Henry Jean-Marie Levet.
Quatre poèmes de
L'Horizon chimérique
ont été mis en musique par Gabriel Fauré, qui a conservé
le titre du recueil pour ce cycle de mélodies (Op. 118, avril 1922).
Petite abrasion au deuxième plat de la couverture, un peu roussie.
800 / 1 000 €
LEVET, Henry J.-M. Levey, ou.
Le Pavillon
ou la Saison de Thomas W. Lance. Petit poème cultique. Préface de Ernest La
Jeunesse. Décorations de Müller.
Paris, Collection bibliophile de L'Aube, 1897
. In-4 (225 x 108 mm)
de (4)-26-(6) pp. : broché, couverture imprimée en rouge et noir, plat supérieur illustré.
Édition originale.
Premier recueil publié par Henry Jean-Marie Levet (1874-1906), poète attachant et méconnu
dont Larbaud revendiquait l’influence capitale.
Ce "poème cultique" a paru dans la revue
L’Aube
avec quelques différences, aussi bien dans le
texte que dans l’illustration, et sans la préface d’Ernest La Jeunesse. L’achevé d’imprimer porte
la date du 15 mai 1897. Le nom de l'auteur est ici orthographié "Levey".
Thomas W. Lance était le personnage principal d’un roman perdu de Levet,
L’Express de Bénarès
,
dont il avait donné des lectures partielles à certains de ses amis.
Bien qu’éphémère à l’instar de nombreuses "petites revues" de l’époque,
L’Aube
publiait à part
des estampes ainsi que quelques ouvrages dans sa "collection bibliophile" : le plus connu reste
ce peu fréquent
Pavillon
.
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L'exemplaire
de Stéphane
Mallarmé