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GOETHE, Johann Wolfgang von.

Zur Farbenlehre.

Tübingen, J.G. Cotta, 1810.

2 volumes in-8 (200 x

118 mm) de XLVIII, 654

pp.ch

. pour le volume I ; XXVIII, 757

pp.ch

. pour le volume II, et un atlas in-4

(270 x 215 mm) de 24

pp.ch

., 17 pl.h.t., 12

pp.ch.

 ; demi-chagrin vert à grain long à coins pour les volumes

de texte, atlas broché contenu dans un étui au modèle des textes

(reliure moderne dans le style de l’époque).

4 000 / 6 000

Babson, 150 ; Wallis, 201 ; D.S.B., V, p.442 ; Vitry, 411.

Édition originale.

Pour Goethe les couleurs sont vivantes et trouvent leur origine dans diverses manifestations naturelles,

mais leur composition et leur perfectionnement se rencontrent dans l’œil et par le mécanisme de la vision.

Son ouvrage se divise en deux parties : dans la première, selon une classification des couleurs

et l’étude de toutes leurs manifestations, Goethe souhaite mettre en évidence la complexité du

phénomène chromatique et le rôle de la vue dans ce domaine. Il considère tout d’abord les couleurs

« physiologiques », purs produits de l’œil, puis les couleurs « physiques », produites par les prismes

et enfin, les couleurs « chimiques », adhérant aux corps à l’exemple des vernis. Un chapitre est aussi

consacré à l’action sensible et morale, au rôle esthétique et artistique des couleurs, considérées dans

leurs tons chauds et froids.

Dans la seconde partie de l’ouvrage, Goethe attaque violemment la théorie de la lumière et des couleurs

newtonienne, citant, pour le critiquer, le texte du premier livre de l’

Optique

de Newton, qu’il accuse

d’avoir triché en choisissant certaines expériences plutôt que d’autres, pour arriver aux conclusions

qu’il s’était fixées par avance.