Dans cet exemplaire, le feuillet O
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de la
Vie d’Esope
est cartonné (cf. Tchemerzine et Rochambeau).
La vignette de la neuvième fable du livre V a bien été imprimée, ce qui n’est pas le cas de l’exemplaire
de la bibliothèque de l’Arsenal, dans lequel la place réservée à cette figure est blanche.
Cote ancienne à l’encre rouge sur deux gardes :
“N° X pl. 7”.
Mors et coiffes anciennement restaurés. Mouillure claire en pied.
En français dans le texte
, Paris, 1990, nº 105 : “Les
Fables
de 1668 marquent une date capitale dans l’histoire du genre. Certes, dès
l’Antiquité, l’apologue était passé de la prose grecque dans laquelle s’était transmis le fonds ésopique primitif, aux vers latins plus
artistiquement élaborés d’un Phèdre. Mais il appartient à La Fontaine de l’avoir annexé véritablement à la poésie, dont il utilise, avec une
incomparable souplesse, les ressources les plus variées comme les plus subtiles. Ce chef-d’œuvre lui vaut de marcher de pair avec les
représentations majeures du classicisme français.”- Tchemerzine-Scheler, III, 865-866.- Reed,
Claude Barbin, libraire de Paris
, p. 91, n° 101.-
Fumaroli,
Le Poète et le Roi
, pp. 384-385.
60 000 / 80 000 €