“Le roman d’amour du poète et de Marie l’Angevine est charmant. Pour elle, Ronsard renonce aux
allusions mythologiques dont il éblouissait Cassandre. Il n’est plus l’orgueilleux personnage dont
l’humeur Pindarique enfloit empoulement
la bouche. Il s’aperçoit enfin que les amours
ne se souspirent pas d’un vers
hautement grave
, et découvre les charmes d’un style populaire et plaisant” (Jean Paul Barbier-Mueller).
La vogue de ces poèmes à Marie fut telle qu’ils furent très tôt mis en musique.
Précieux exemplaire, entièrement réglé.
Reliure modeste, sans doute un pastiche exécuté avec du vélin ancien. Quelques taches et auréoles
sans caractère de gravité. Les deux volumes sont courts de marges, notamment en tête, au point que
les manchettes de quatre feuillets de la
Continuation
sont atteintes avec perte de quelques lettres.
Par ailleurs, les marges de deux feuillets manquent, car elles se sont détachées le long de la réglure,
sans doute trop appuyée.
Tchemerzine-Scheler, V, pp. 421 et 426.- Barbier-Mueller,
Ma bibliothèque poétique
, II, n° 11 et 20 : l’exemplaire de la
Continuation
est à l’adresse de Vincent Sertenas, suggérant donc une édition partagée.- Ducimetière,
Mignonne allons voir
, nº 5 et 9.
20 000 / 30 000 €