Previous Page  82 / 106 Next Page
Information
Show Menu
Previous Page 82 / 106 Next Page
Page Background

81

137

[PATRONAGE DES ESCLAVES].

Exposé général des résultats du patronage des esclaves dans les

colonies françaises.

Paris : Imprimerie Royale, juin 1844. —

In-4, 265 x 208 : (2 ff.),

668 pp. Demi-toile verte, dos lisse (

reliure de l’époque

).

Le 5 janvier 1840, Louis-Philippe avait signé une ordonnance,

reproduite ici en tête de l’ouvrage, dite du « patronage des esclaves »,

destinée à adoucir leur condition. Une instruction religieuse devait

leur être dispensée, ainsi qu’une instruction primaire. De plus, des

procureurs et leurs substituts étaient chargés de vérifier régulièrement

les bonnes conditions de vie des esclaves, les maîtres contrevenants

étant passibles d’une amende.

Deux exposés sommaires des résultats avaient été publiés en 1840 et

1842, « distribués à un petit nombre de personnes. » Il fut donc décidé

de publier ce nouvel

Exposé

de 1844 qui reprend les résultats des deux

rapports, afin d’apprécier « exactement la conduite des propriétaires et

la condition des esclaves » et de mettre en lumière les « imperfections

et les lacunes » de la législation.

L’ouvrage est divisé en 14 chapitres : I. Instructions et observations

relatives à l’organisation et à l’exercice du patronage. Consours,

soumission ou résistance des propriétaires. - II. Renseignements

généraux sur la condition morale et matérielle des esclaves. - III.

Nourriture des esclaves. - IV. Vêtements des esclaves. - V. Hôpitaux

des habitations. - VI. Cases et jardins des esclaves. - VII. Travail des

esclaves. - VIII. Pécule des esclaves. - IX. Évasions et marronnage. -

X. Régime disciplinaire. - XI. Instruction religieuse et élémentaire

des noirs. - XII. Mariage des esclaves. - XIII. Recensement et

enregistrement des esclaves. - XIV. Affranchissements.

En appendice figurent les principales lois sur l’esclavage depuis le

Code noir de 1685 jusqu’à l’ordonnance du 16 septembre 1841.

Mors du premier plat fendu sur 12 centimètres. Étiquette de

bibliothèque en queue. Salissure en marge de la page 3. Rares

rousseurs.

On joint :

-

Exposés des motifs, rapports et débats des chambres législatives

concernant les lois des 18 et 19 juillet 1845 relatifs au régime des

esclaves, à l’introduction de cultivateurs européens et à la formation

d’établissements agricoles dans les colonies françaises

. Paris : imprimerie

royale, 1845. — In-8, (2 ff.), 1024 pp. Cartonnage moderne à la

bradel, couverture d’origine collée sur les plats et le dos.

Une année de débats au sein des chambres législatives, sous Louis-

Philippe, montre les difficultés d’élaboration de cette loi qui permet de

progresser vers l’abolition. On y trouve de nombreux intervenants tels

que Charles Dupin, Gasparin, Guizot, Larochefoucauld-Liancourt,

Jules de Lasteyrie, Ledru-Rollin, Passy, Tocqueville, etc.

Exemplaire en cartonnage moderne sur lequel a été collée la couverture

d’origine.

500 / 600

138

[PÉRIN (René)].

L’Incendie du Cap, ou le règne de Toussaint-Louverture, Où l’on

développe le caractère de ce chef de révoltés, sa conduite atroce depuis

qu’il s’est arrogé le pouvoir, la nullité de ses moyens, la bassesse de tous

ses agens, la férocité de Christophe, un de ses plus fermes soutiens,

les malheurs qui sont venus fondre sur le Cap, la marche de l’armée

française, et ses succès sous les ordres du capitaine général Leclerc.

Paris : Marchand, An X. (1802). —

In-12, 184 x 104 : frontispice,

256 pp. Cartonnage de l’époque.

Sabin, 60929.

Édition originale.

Fervent bonapartiste, l’écrivain René Périn (1774-1858) décrit

Toussaint-Louverture comme « un scélérat, rebut de la société […] ce

serpent que la France a réchauffé dans son sein […] Cet assemblage

inoui de scélératesse, d’ingratitude, de sottise […] Ce ramas

d’insurgés, d’hommes indignes d’en porter le nom. »

L’édition est illustrée d’un frontispice dépliant représentant Toussaint-

Louverture au centre entouré d’esclaves en train de brûler et vandaliser

une demeure, les colons s’enfuyant de peur.

Exemplaire à toutes marges, dans son cartonnage d’origine.

Cartonnage très abîmé (importants frottements et travaux de vers).

Rousseurs et mouillures éparses. Bord du frontispice doublé.

200 / 300

139

[PETIT (Émilien)].

Observations sur plusieurs assertions extraites littéralement De

l’Histoire Philosophique des Etablissements des Européens dans les

deux Indes, édition de 1770.

Amsterdam, Paris : Knapen, 1776. —

In-8, 198 x 125 : (2 ff.), 323 pp.

Basane marbrée, dos lisse orné, tranches rouges (

reliure de l’époque

).

Édition originale de cet ouvrage paru anonymement, de l’homme de

loi Émilien Petit (1713-1780).

L’auteur cite et réfute des assertions de l’abbé Raynal, tirées de son

Histoire philosophique

, concernant la religion, l’autorité civile et les

colonies insulaires. Cette dernière partie est la plus ample ; elle traite

des îles en général, de la traite des esclaves, des colonies françaises et

des colonies anglaises.

Bon exemplaire malgré une petite fente à une charnière et deux coins

émoussés.

200 / 300