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JEFFERSON (Thomas).
Mélanges politiques et philosophiques extraits des mémoires et de
la correspondance de Thomas Jefferson, précédés d’un essai sur les
principes de l’école américaine et d’une traduction de la constitution
des Etats-Unis, avec un commentaire tiré, pour la plus grande partie,
de l’ouvrage publié, sur cette constitution, par William Rawle, LL.
D. ; par L.-P. Conseil.
Paris : Paulin, 1833. —
2 volumes in-8, 208 x 127 : (2 ff.), 468 pp. ;
(2 ff.), 475 pp., (1 f.). Demi-maroquin vert à coins, filet doré en
encadrement sur les plats, dos lisse orné, tranches jaunes (
reliure de
l’époque
).
Sabin, 35890.
Première édition française.
Les
Mémoires
de Thomas Jefferson relatent ses débuts en politique,
la déclaration de l’indépendance, les réformes qu’il fit accepter en
Virginie et sa mission en Europe.
Sa correspondance, considérée comme un chef-d’œuvre de science
politique, souvent adressée à Washington, Franklin, Adams et Gates,
porte quant à elle l’empreinte du dévouement sincère de Jefferson à la
cause de la liberté, et atteste la justesse de son esprit.
L’éditeur L.-P. Conseil offre en tête un important essai sur les principes
de l’école américaine ; il indique, à propos de cette correspondance,
que : « Ces lettres, écrites dans les différentes époques de sa vie, au
milieu de situations si variées dans lesquelles il a servi son pays, et
pendant l’honorable repos de sa vieillesse, contiennent l’exposé le
plus complet et le plus sincère de ses opinions sur presque toutes les
questions qui divisent le monde politique » (pp. 3-4). Plusieurs lettres
concernent l’esclavage.
L’édition donne également le texte de la constitution des États-Unis,
celle donnée par la Convention en 1787.
Bel exemplaire du prince Maurice Dietrichstein (1775-1864),
précepteur de l’Aiglon de 1815 à 1832, dans une reliure caractéristique
de sa bibliothèque. Il porte sa signature autographe au verso de la
première garde de chacun des volumes. À la mort de l’Aiglon,
il retourna en Autriche où il devint notamment directeur de la
bibliothèque nationale de Vienne.
Petites mouillures claires dans la marge supérieure des premiers
feuillets.
Provenance : Maurice Dietrichstein, avec sa signature autographe.
300 / 400
€
97
JOLLIVET (Thomas-Marie-Adolphe).
Les Colonies françaises devant la chambre des pairs. Analyse de la
discussion générale du projet de loi sur le régime colonial.
Paris : Guiraudet et Jouaust, 1845. —
In-8, 213 x 127 : (2 ff.), 112 pp.
Bradel papier moderne, dos lisse (
Ateliers Laurenchet
).
Sabin, 36414.
Adolphe Jollivet (1799-1848) était un publiciste, avocat et délégué des
planteurs de la Martinique. Il était un fervent adversaire de l’abolition
de l’esclavage.
Il rapporte dans cet ouvrage les propos échangés à la chambre des
Pairs durant les séances de discussions autour du projet de loi sur le
régime colonial, accompagnés de ses commentaires, et reproduit le
projet de loi qui fut adopté le 12 avril 1845, dans lequel l’auteur voyait
une émancipation déguisée.
Bon exemplaire.
On joint, du même :
-
Des pétitions demandant l’émancipation immédiate des Noirs dans les
colonies françaises
. [Paris : imprimerie Guiraudet et Jouaust, [1845].
— In-8, 64 pp. Broché.
Jollivet fait l’historique des demandes en faveur de l’émancipation
depuis celle de Passy de 1838. Cachet sur la première page. Deux
feuillets déreliés.
300 / 400
€
98
[JONAMA Y BELLSOLA (Santiago)].
Lettres à M. l’abbé de Pradt, par un indigène de l’Amérique du Sud.
Paris : Rodriguez, 1818. —
In-8, 202 x 121 : VII, 223 pp. Basane
racinée, dos lisse orné, tranches jaunes (
reliure de l’époque
).
Sabin, 36437 pour la traduction en espagnol.
Édition originale.
Santiago Jonama y Bellsolá (1780-18..) était consul d’Espagne à
Amsterdam. Il propose dans cet ouvrage une vive critique de l’ouvrage
de l’abbé de Pradt intitulé :
Des Colonies, ou de la Révolution actuelle
de l’Amérique
.
Manque le faux titre sur lequel devrait figurer la signature de l’auteur.
Petit manque à la coiffe de tête. Rousseurs.
200 / 300
€