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Esclavage :

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ARANDA, Emanuel.

Relation de la captivité et liberté du sieur

Emanuel Aranda, jadis esclave à Alger, où se trouvent plusieurs

particularitez de l’Afrique, digne de remarques. Nouvelle édition

revue, corrigée et augmentée de 13 relations.

Paris, Compagnie des

libraires du Palais, 1665.

In-12 ; basane (

reliure postérieure

).

Tailliart, 1429.

Illustré de 2 planches dépliantes.

Traité de la vie des esclaves à Alger.

Ex-libris J. Morel-Journel - 1914.

Reliure frottée, mors fendus.

Rare.

On joint :

COMELIN, François.

Voyage pour la rédemption des captifs, aux

royaumes d’Alger et de Tunis. Fait en 1720 Par les PP. --, Philemon

de la Motte, & Joseph Bernard de l’Ordre de la sainte Trinité, dits

Mathurins.

Paris, Louis-Anne Sevestre et Pierre-François Giffart,

1721.

In-12 ; veau ancien, dos à nerfs.

Gay, 481 ; Tailliart, 1470

.

Illustré d’un frontispice et de 2 planches dont une sur double page.

«

Récit de la captivité de Mlle Du Bourg. L’état des esclaves à Alger (...).

Description d’Alger : le gouvernement, la justice, la milice, les beys. La

rédemption de 1720

 »

.

Contient aussi une liste des esclaves rachetés.

La dernière partie traite de la tradition de l’Eglise pour le rachat des

esclaves.

Reliure restaurée.

350 / 400

50

[AUVRY, Michel].

Le Miroir de la charité chrestienne ou Relation

du voyage que les religieux de l’ordre de Notre-Dame de la Mercy

ont fait l’année dernière 1662 en la ville d’Alger, d’où ils ont ramené

environ une centaine de Chestiens esclaves. Ouvrage composé par

l’un des Pères Rédempteurs du mesme ordre.

Aix, J.B. & E. Roize,

1663.

In-12 ; vélin (

reliure de l’époque

).

Turbet-Delof, 193 ; Tailliart, 1533 sous «

Héron de Villefosse

 »

.

Édition originale.

Texte d’un père mercenaire. Il y rappelle le quatrième vœu qui consiste

à racheter les captifs, description du départ des pères rédempteurs.

C’est un réquisitoire contre le manque de charité des chrétiens de

France à l’égard de leurs semblables restés en Barbarie. Le père Auvry

fait aussi valoir la charité des protestants, bien plus enclins à payer

pour la libération des leurs que ne le sont les catholiques.

Traces d’usure à la reliure.

300 / 400

50