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Benjamin
CONSTANT
(1767-1830)
– Deux lettres auto-
graphes signées à M. Jay.
Ce 16 9bre 1825
et s.d. 4 pp. sur
bi-feuillet, in-8, adresse au verso.
À propos d’un article de M. Cauchois-Lemaire, que son
librairedemandede faire insérerdans
leConstitutionnel
,
puis se plaignant qu’il ne soit pas encore paru
: « …Je le lui
donne d’autant plus volontiers que je suis convaincu que
l’article est excellent en lui-même et que son insertion
aura pour moi l’avantage de me faire connaitre l’opinion
d’un homme très éclairé sur mon livre, indépendamment
de la publicité additionnelle que ce livre devra au journal
le plus répandu et le plus accrédité de France... Je me
reposais sur votre parole comme un rocher, et je suis tout
triste de me voir désappointé. Ce n’est pas un motif de
prudence qui, à raison du procès qu’on vous intente, vous
fait craindre de donner une place dans
le Constitutionnel
à l’analyse de mon ouvrage ; car vous insérez chaque jour
de courageuses attaques...
Joint
: une lettre de recommandation sur l’ouvrage
d’un de ses amis, avocat, et « où il y a des choses fort
distinguées… »
€ 300 - 400
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Jean
COCTEAU
(1889-1963)
– Rare manuscrit poétique de jeunesse. 6 pp. in-4, quatre
à l’encre noire sur feuillets de papier vélin et deux au crayon sur un feuillet de cahier
d’écolier.
Manuscrit orné de 7 dessins originaux à l’encre
.
Beaumanuscrit poétique comportant de nombreuses variantes et enrichi de dessins
Cemanuscrit de travail constitue le premier jet, abondamment repris et corrigé du poème
publié dans
La Lampe d’Aladin
, son premier recueil poétique, sous le titre
Les Bruits
.
Ces poèmes furent écrits entre 1907 et 1909, alors que Cocteau n’avait que dix-sept
ans pour les plus anciens. La publication du recueil, à compte d’auteur en février 1909,
fut précédée par une mémorable matinée poétique au théâtre
Femina
, lors de laquelle
le comédien Édouard de Max lut les poèmes du débutant (avril 1908) suite à une
présentation de Laurent Tailhade.
€ 1’500 - 2’000
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