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Jules
BARBEY d’AUREVILLY
(1808-1889)
– Lettre auto-
graphe signée
Jules Barbey d’Aurevilly
adressée à André
Basset.
Saint-Jean de Luz, mardi
[septembre 1857]. 1 page
in-8. Manque dans le coin supérieur droit.
Au sujet de sa critique de
Madame Bovary
La critique paraîtra le 6 octobre 1857 dans
Le Pays
et
s’ouvre sur ces lignes :
Le livre de M. Gustave Flaubert a eu
un succès éclatant et rapide, et ce succès n’est pas épuisé.
Rien n’a manqué à sa fortune: ni la pointe de scandale, qui
est le sel d’un livre en France, ni l’intérêt dramatique d’un
procès. Inconnu et sans précédents littéraires, l’auteur s’est
trouvé tout à coup célèbre…
€ 500 - 700
99
Honoré de
BALZAC
(1799-1850)
– Billet autographe signé
adresséà
Monsieur Potter, 38, rue St Jacques
. [Paris, s.d.].
1 page in-16. Adresse autographe au verso, vestige de
cachet de cire rouge.
« Il faut remettre à demain mercredi ce que nous devions
faire aujourd’hui, car je suis au lit avec la fièvre et le
rhume… »
€ 200 - 300
98
Louis
ARAGON
(1897-1982)
– Lettre autographe signée à
son ami et médecin Henry Cazalis. S.l., 23 octobre 1968. 1
page in-4.
Belle lettre concernant
Les Cloches de Bâle
«
Les événements dont vous parlez, tels qu’ils ont
trouvé place dans
Les Cloches de Bâle
, sont des faits
historiques qui ont eu lieu à la date et au lieu où le
roman les situe
….c’est donc à Cluses et en juillet 1904,
que se dénoue dramatiquement la grève des horlogers.
La presse de l’époque vous en donnerait le récit, pas très
différent de sa transcription romanesque… »
€ 500 - 600
97
Jean
ANOUILH
(1910-1987)
– Lettre autographe signée
adressée à
Monsieur
[le journaliste Pierre Brisson ?]. S.l.n.d.
1 page in-4 ; petite déchirure marginale.
Il refuse de participer à une chronique.
€ 100 - 150
96
ALAIN-FOURNIER
(1886-1914)
– Lettre autographe signée
adressée
à Francis Jammes.
[Mirande], 25 septembre
1911. 2 pp. in-8.
Belle lettre relatant une expérience mystique
« ...Ma sœur Isabelle a été en grand danger, toute une nuit.
Elle a été sauvée par un ange au grand corps maigre et
penché, qui s’est montré soudain près de son lit, à minuit,
malgré les règlements - et qui s’appelle sœur Calixte… »
Alain-Fournier, alors sous-lieutenant de réserve, n’était
connu que comme chroniqueur littéraire à
Paris-Journal
et n’avait pas encore la notoriété qu’allait lui procurer
Le
Grand Meaulnes
(1913). Il est rappelé fin août pour une
période militaire de quatre semaines au 88ème régiment
d’infanterie de Mirande. Pendant ce séjour, il fait étape, le
14 septembre, à Sainte-Marie-du Désert.
Joint
: Courrier d’accompagnement de D. Janvier, expert
rue Jacob à Paris (1944).
€ 1’000 - 1’500
95
Littérature