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Livres et Manuscrits
RTCURIAL
26 avril 2018 14h30. Paris
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Stéphane MALLARMÉ
1842-1898
Poème autographe signé
[Vers le Nouvel An 1885].
1 p. in-12 (13,7 x 8,5 cm) sur papier
fort dentelé, le verso orné d’un décor
de petits filets dorés rappelant celui
d’une tapisserie.
Charmant rondel autographe de Stéphane
Mallarmé, signé de ses initiales.
D’après Bertrand Marchal, il aurait
été composé à l’occasion du Nouvel An
1885 : « Fée, au parfum subtil de foin
/ Coupé dans la verte prairie, / Avec
sa baguette fleurie / Elle surgit,
charmant témoin. // Ce n’est pas quand
on se marie / Seulement, qu’aux pays
du loin, / Avec sa baguette fleurie /
Elle surgit, charmant témoin. […] ».
Connu grâce à une copie de Geneviève
Mallarmé, édité pour la première
fois dans le recueil des
Vers de
circonstance
en 1920, ce rondel est
inclus dans les
Œuvres complètes
du poète (éd. B. Marchal), avec la
mention « original inconnu », dans une
version très proche de ce manuscrit, à
quelques ponctuations.
Provenance
:
Offert par le poète à Léonie Madier de
Montjau (voir lot 14) ;
Resté depuis dans la descendance du
premier mariage de celle-ci
Bibliographie :
Stéphane Mallarmé,
Œuvres complètes
,
I, éd. B. Marchal, Bibliothèque de la
Pléiade, 2004, p. 351
Quelques piqûres
2 000 - 3 000 €
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Stéphane MALLARMÉ
1842-1898
Réunion de 4 quatrains autographes
[Nouvel An 1885 et 1886, et s.d.].
Ens. 4 p. au verso de 4 cartes de
visite petit in-12 oblong (6 x 10,2
cm) de papier fort, enveloppe avec
suscription autographe.
Réunion de 4 quatrains autographes de
Stéphane Mallarmé, rédigés au dos de
ses propres cartes de visite, dont un
inédit.
Trois de ces quatrains se rattachent
aux « Dons de fruits glacés au Nouvel
An », une des rubriques des
Vers
de circonstance
publiés en 1920 par
Edmond Bonniot : « L’an nouveau qui
vous caressa, / Toujours la même sans
rature, / Apporte aussi ce fruit et
sa / Monotone littérature. » ; « Sur
l’An j’ouïs une alouette / Eparpiller
tout le joyau / Des rires que je
vous souhaite, / Madame Madier de
Montjau ». Deux d’entre eux sont
d’ailleurs datés, d’une autre main,
des 31 décembre 1885 (1886 corrigé)
et 1886. Ces versions autographes
présentent quelques variantes par
rapport à celles qui furent incluses
dans les
Œuvres complètes
du poète
(éd. B. Marchal), avec à chaque fois
la mention « original inconnu ».
Le quatrième quatrain en revanche, très
vraisemblablement inédit, n’appartient
pas à la même catégorie de vers de
circonstance que les trois autres :
« Valvins tout en fleur remercie / La
dame dont les soins touchants / Ont,
comme vient une éclaircie, / Rendu
l’heureux rêveur aux champs. ».
Provenance
:
Offert par le poète à Léonie Madier de
Montjau (voir lot 14) ;
Resté depuis dans la descendance du
premier mariage de celle-ci
Bibliographie :
Stéphane Mallarmé,
Œuvres complètes
,
I, éd. B. Marchal, Bibliothèque de la
Pléiade, 2004, p. 287-289
Quelques légères piqûres et taches ;
enveloppe un peu défraîchie
4 000 - 5 000 €
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Pierre PETIT &
Stéphane MALLARMÉ
1831-1909 - 1842-1898
Portrait photographique de Christina
Maria Gerhard
[Vers 1880-1885].
Épreuve sur papier albuminé (14,4
x 10,3) contrecollée sur un carton
de studio (16,5 x 10,9 cm) portant
l’adresse « 27•29•31•Place Cadet,
Paris ».
Portrait de Christina Maria Gerhard
(1835-1910), épouse de Stéphane
Mallarmé, par le photographe Pierre
Petit, portant dans la partie
supérieure un beau distique autographe
monogrammé du poète : « Voici du couple
la meilleure / Moitié, qu’aucun blâme
n’effleure. ».
Ces vers, publiés dans les
Œuvres
complètes
de Mallarmé (éd B. Marchal)
avec la mention « original inconnu »,
sont datés par Henri Mondor du 15 août
1898.
Provenance
:
Offert par le poète à Léonie Madier de
Montjau (voir lot 14) ;
Resté depuis dans la descendance du
premier mariage de celle-ci
Bibliographie :
Stéphane Mallarmé,
Œuvres complètes
,
I, éd. B. Marchal, Bibliothèque de la
Pléiade, 2004, p. 284
Quelques piqûres et légères griffures
1 500 - 2 500 €
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