Previous Page  32 / 124 Next Page
Information
Show Menu
Previous Page 32 / 124 Next Page
Page Background

27

25

Camille PISSARRO

1830-1903

Carte autographe signée

Paris, 1

er

juin 1896.

1 p. petit in-12 oblong, papier

cartonné à l’adresse gravée de la

Revue blanche

.

« Lucien arrivé récemment de Londres

aurait bien désiré vous serrer la

main et moi aussi j’aurai bien voulu

vous remercier de vive voix pour les

quelques mots si gentils sur mon

exposition. »

Des œuvres récentes de Camille Pissarro

avaient été exposées par Paul Durand-

Ruel du 15 avril au 9 mai 1896.

[On joint :]

Lucien PISSARRO. 1863-1944. Réunion

d’une carte et une lettre autographes

signées. [Londres, vers 1900] et

Hammersmith, 7 septembre 1905. 2 p. in-

12 et in-12 oblong. La carte, à l’en-

tête d’Eragny Press, est justement

relative à la production éditoriale de

Lucien Pissarro : « Croyez-vous que

je ferai bien d’exposer mes livres au

Salon d’Automne ? » (7 septembre 1905).

Provenance

:

Collection Mme G. Laport (timbres

humides)

Nom des destinataires ou informations

permettant de les identifier

anciennement grattés ou découpés (haut

de la lettre de Lucien Pissarro)

1 200 - 1 800 €

27

Charles PÉGUY

1873-1914

« Service militaire ».

Manuscrit autographe signé

[Vers 1898-1899].

20 p. in-8 (22,9 x 18 cm).

Manuscrit de « Service militaire »,

un article publié par Charles Péguy

dans la

Revue blanche

(n° 136, 1

er

février 1899), dans la catégorie

« Notes politiques et sociales » :

« Je soussigné, Pahin (Antoine),

propriétaire, ex-maire de la commune

de Montherot, canton d’Audeux (Doubs),

et y demeurant, certifie m’être

trouvé comme convive au banquet de

Recologne le 18 septembre dernier,

jour du comice du canton d’Audeux, et

avoir entendu très distinctement M.

Rambaud, sénateur du Doubs, parlant

de l’affaire Dreyfus et du ministère

Méline, prononcer ces paroles : “Nous

aussi, nous avons connu les faux, mais

nous avons pensé que le mieux était de

n’en rien dire.” […] Sans haine, sans

rien qui ressemble aux sentiments de

M. Méline et de ses réactionnaires,

nous attaquons l’institution de toutes

les armées, de toute l’armée, en ce

qu’elle est, précisément, un instrument

de haine internationale, en ce qu’elle

devient une école de haine civile ».

Indications typographiques et quelques

corrections d’une autre main.

Robert Burac, dans son édition des

Œuvres en prose complètes

de Charles

Péguy, ne mentionne aucun manuscrit de

cet article.

Provenance

:

Collection Mme G. Laport (timbres

humides)

Bibliographie

:

Charles Péguy,

Œuvres en prose

complètes

, I, éd. R. Burac,

Bibliothèque de la Pléiade, 1987,

p. 187-191

Quelques petites déchirures marginales

atteignant quelques lettres ; quelques

salissures

1 200 - 1 500 €

26

Jules RENARD

1864-1910

« Alphonse Daudet ».

Manuscrit autographe signé

[Vers 1897-1898].

10 p. in-8 (20,8 x 13,4 cm).

Important manuscrit abondamment corrigé

du bel article publié par Jules Renard

dans la

Revue blanche

(n° 110, 1

er

janvier 1898) en hommage à Alphonse

Daudet, mort le 16 décembre précédent :

« … Pourquoi faisons-nous si peu de

visites à nos maîtres ? Pourquoi, cher

maître, ne vais-je pas vous voir plus

souvent ? […] Ah ! si je voyais en ce

moment pleurer vos fils, je pleurerais

avec eux, par pitié et communion. Mais

je ne les vois plus, et la mort toute

seule, réduite à elle-même, à ses

propres moyens, sans interprète, ne me

fait pas l’effet qu’elle croit. Elle

ne sait pas me donner, comme votre

œuvre, ce désir de larmes dont parle

Jules Lemaître, cette douce envie de

s’amuser à pleurer. Elle ne communique

rien de sa vaine tristesse et de

son deuil faux à l’image suprême que

j’emporte de vous, ô grand charmeur et

qui est toute de séduction ».

Le manuscrit, qui comporte des

indications typographiques d’autres

mains, est accompagné d’une

reproduction d’un portrait de Daudet

par Félix Valloton, le même qui fut

inséré en tête de l’article.

Léon Guichard, dans son édition des

Œuvres

de Jules Renard, ne mentionne

aucun manuscrit de cet article.

Provenance

:

Collection Mme G. Laport (timbres

humides)

Bibliographie

:

Jules Renard,

Œuvres

, II, éd. L.

Guichard, Bibliothèque de la Pléiade,

1971, p. 475-479

Quelques taches ; déchirures et manques

à 1 page atteignant très légèrement les

parties manuscrites

1 500 - 2 000 €

26