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GLM. Collection « Biens nouveaux »
Paris, GLM, 1939
4 fascicules in-12 brochés, sous
une même chemise de l’édition avec
étiquette de titre, sous emboîtage et
étui de toile bleu nuit.
- Marcel DUCHAMP.
Rrose Sélavy
.
Édition originale.
Un des 500 exemplaires sur vélin blanc
(n°312, 2
e
papier).
- Franz KAFKA.
Le Chasseur Gracchus
.
Édition originale. Un des 500
exemplaires sur vélin blanc (n°425,
2
e
papier).
- Gisèle PRASSINOS.
Sondue
.
Édition originale.
Un des 300 exemplaires sur vélin blanc
(n°219, 2
e
papier).
- Lewis CARROLL.
La Canne du destin
.
Édition originale.
Un des 500 exemplaires sur vélin blanc
(n°411, 2
e
papier). Complet de la rare
chemise de l’éditeur.
800 - 1 000 €
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Gaston GALLIMARD
1881-1975
Réunion de 5 lettres autographes
signées à Joë Bousquet
1941 et 1946
Ens. 7 p. in-12 (dimensions diverses)
dont 2 à en-tête de la NRF, une
enveloppe
Gaston Gallimard remercie Joë Bousquet
pour ce qu’il fait pour toute sa
famille et en particulier pour son
frère Jacques. Il est très content de
publier son livre et de travailler
pour lui.
Lors de son passage chez Joë Bousquet,
Gallimard regrette de ne pas avoir été
plus présent : « D’avoir été si timide
avec vous. Je n’osais aller vous voir.
Je craignais de vous fatiguer et de
vous importuner. […] Maintenant que
j’ai lu votre livre que je suis si
fier de publier, et que je relis et le
marque comme un livre de chevet qui
va m’accompagner toute la vie, il me
semble que je saurais rester près de
vous de longues heures, ou silencieux,
ou au contraire interminablement
abandonné à mes confidences. »
En 1946, la NRF est considérée comme
collaborationniste et interdite de
publication, et Gaston Gallimard
remercie vivement Joë Bousquet pour
son intervention auprès des juges :
« Comment vous remercier de votre
dévouement, sans vous cette affaire ne
se serait pas terminée si vite et si
heureusement. C’est grâce à vous que
j’ai connu M. Bataille, grâce
à vous qu’il a mit tant de cœur à
intervenir grâce à vos lettres qu’il
a montré au Parquet que les juges
ont été favorablement impressionnés.
[…] Je vous recommande de ne parler
de cette affaire à personne. Seule
Gide, Paulhan, Martin du Gard, Parrain
et Fertz sont au courant. Je n’ai
dit à personne qu’une enquête avait
été ouverte concernant la Nrf avec
inculpations… » Il demande à Joë
Bousquet, qui connaît bien Georges
Bataille, comment il peut lui faire
plaisir, afin de le remercier d’avoir
été le principal artisan de sa défense
auprès des juges.
On joint :
André BRETON, Louis ARAGON, Lettre à
Monsieur Joë Bousquet, 4 p. sur 1 f.
double in-8 (21,9 x 16,2 cm)
Lettre écrite à quatre mains adressée
à 74 écrivains et artistes, pour les
inviter à se prononcer sur le choix
d’une activité individuelle ou bien
d’une action politique collective.
Infime tirage, celui-ci adressé à
Joë Bousquet, inscription manuscrite
à la suite du « à Monsieur » imprimé.
(Trace de pliure).
Provenance :
- Joë Bousquet
1 000 - 1 500 €