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Littérature
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[LABOUREUR (Jean-Émile)] -
COLETTE.
L’Envers du music-hall.
Paris : Au sans pareil, 1926. —
In-4,
241 x 185 : frontispice, (2 ff.), 170 pp.,
5 planches, couverture imprimée.
Demi-maroquin bleu à coins, dos à
nerfs orné, tête dorée, non rogné,
couverture et dos conservés (
reliure
après 1950
).
600/ 800€
Sylvain Laboureur,
Catalogue complet de
l’œuvre de Jean-Émile Laboureur
, II, pp. 73
à 79, n° 312.
Édition illustrée de 32 compositions au burin
de Jean-Émile LABOUREUR, dont une en
frontispice, 5 hors texte et 26 dans le texte.
Tirage à 440 exemplaires ; celui-ci est l’un
des 350 numérotés sur vergé de Rives.
Exemplaire de l’actrice Simone Berriau,
portant ce très bel envoi autographe de
l’auteur sur le faux titre :
A Simone , // en lui reprochant
amèrement // de n’avoir pas tourné cet
// «Envers du music-hall» qui // s’appelait
«La Vagabonde» … Sans // rancune, — et
même avec tendresse // Colette
Colette et Simone Berriau se connaissaient
depuis les années 20. Cette dernière jouera
en 1935 le rôle principal dans
Divine
de Max
Ophuls, dont le scénario sera écrit par Colette
d’après ce roman. Cette provenance est donc
des plus significatives.
On trouve également ajouté à part, un
manuscrit autographe d’une page et demi
in-4 signé par Colette. Il s’agit du manuscrit
de premier jet, avec ratures et corrections,
de l’article qu’elle publia dans le numéro
du 8 février 1936 du journal
Excelsior
, dans
lequel elle résume sa vision du monde du
spectacle et du music-hall. Il commence en
ces termes : «Un refuge, un lieu préservé de
la malice humaine, un monde où l’on cote la
beauté comme une vertu, la force physique
et l’adresse comme des garanties de moralité,
où l’on découvre que la camaraderie est
ingénue et la solidarité désintéressée ; —
voilà ce qui fut pour moi le music-hall, il y
a vingt-cinq ans. »
Dos passé et quelques frottements d’usage
sans gravité. Insolation sur les bords de la
couverture. Le relieur n’a pas conservé les
plats de la chemise cartonnée illustrée.