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288 BOYER-PEYRELEAU (Eugène-Edouard). Les Antilles françaises, particulièrement la Guadeloupe, depuis leur
découverte jusqu’au 1
er
janvier 1823.
Paris, Brissot-Thivars, 1823.
2 volumes in-8 (sur 3), demi-basane fauve avec
coins de vélin ivoire, supralibris de maroquin rouge sur le premier plat, tranches mouchetées (
Reliure de l’époque
)
.
300 / 400
Édition originale, rare et recherchée.
Elle renferme une grande carte lithographiée de la Guadeloupe et quatorze tableaux, tous repliés.
Des bibliothèque de l’École royale d’artillerie de la Marine, à Toulon, et du ministère de la Marine et des Colonies, avec
supralibris et cachets répétés.
Manque le troisième volume ; des rousseurs ; carte piquée.
Sabin, n°7135 – Leclerc, n°197.
289 [BRÉSIL]. Frontières entre le Brésil et la Guyane française. Atlas contenant un choix de cartes antérieur au traité
conclu à Utrecht le 11 avril 1713 entre le Portugal et la France.
Paris, A. Lahure, 1899.
In-plano (86 x 62 cm), demi-
chagrin rouge, plats de percaline rouge (
Reliure de l’époque
)
.
600 / 800
Monumental atlas contenant cent reproductions en fac-similé de cartes gravées et manuscrites antérieures aux traités
de Lisbonne de
1700
et d’Utrecht de
1713
, dont dix-huit inédites.
L’ouvrage sert d’annexe au
Mémoire présenté par les États unis du Brésil au gouvernement de la Confédération suisse,
arbitre choisi selon les dispositions du traité conclu à Rio-de-Janeiro, le 10 avril 1897, entre le Brésil et la France
.
L’arbitrage rendu par la Suisse en décembre
1900
a réglé le conflit franco-brésilien au détriment de la France, en
établissant la frontière entre le Brésil et la Guyane française suivant le cours de l’Oyapock au lieu de l’Araguari.
Les planches numéros
17
a et
68
sont en deux états, en noir et en couleurs ; la planche
38
est en deux exemplaires et deux
cartes différentes de Joan Martines (
1582
) sont numérotées
28
.
Reliure très usagée, mouillure angulaire.
Stéphane Granger, « Le Contesté franco-brésilien », Outre-mers, 98/372, 2011, pp. 157-177.
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