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81

251 [VOLTAIRE]. Tancrède, tragédie, en vers croisés, et en cinq actes.

Paris, Prault, 1761.

In-8, maroquin lavallière,

large dentelle à froid, armoiries à froid au centre, dos orné, dentelle intérieure, doublures et gardes de moire rose,

tranches dorées (

Reliure de l’époque

)

.

800 / 1 000

Édition originale, dédiée à la marquise de Pompadour.

Elle est ornée d’un portrait de Voltaire d’après

Quentin de La Tour

et de deux figures hors texte gravées par

Tardieu

.

La pièce a été créée par les Comédiens Français ordinaires du Roi le

3

septembre

1760

.

Reliure à dentelle ornée du fer à l’oiseau aux armes de la marquise de Pompadour (rapportées).

De la bibliothèque Félix Caye, avec ex-libris.

Titre et portrait remontés.

252 [VOLTAIRE]. Recueil de pièces satiriques.

1759-1764.

10 pièces en un volume in-8, basane marbrée, double filet à

froid, dos lisse orné, pièce de titre rouge, tranches rouges (

Reliure de l’époque

)

.

200 / 300

Ce recueil constitué à l’époque réunit six contes, épîtres et poèmes de Voltaire et six pièces d’autres auteurs : VOLTAIRE.

Ce qui plaît aux dames. Conte

. Genève, s.n.,

1764

. Édition encadrée non citée par Bengesco. – [VOLTAIRE].

L’Éducation

d’une fille. Conte

. Genève, s.n.,

1764

. Édition encadrée non citée par Bengesco. – [COLARDEAU (C.-P.)].

Lettre

d’Héloïse à Abailard. Traduction libre de M. Pope

. Au Paraclet,

1759

. – [PEZAY (A.-F.-J. Masson de)].

Zélis au bain.

Poëme en quatre chants

. S.l.n.n.,

1763

. – MOLINE (P.-L.).

La Louisiade, ou le voyage de la Terre-Sainte. Poëme

héroïque

. Paris, Dessain,

1763

. – [COLARDEAU (C.-P.)].

Épître à Minette

. Paris, Charpentier,

1762

. – [GIRAUD (C.-

M.)].

Épître du diable à M. de V***

[Voltaire]

. Dernière édition

. Genève, s.n.,

1761

. – [JUNQUIÈRES (J.-B. de)].

Épître

du P. Grisbourdon à M. de Voltaire sur le poëme de la Pucelle d’Orléans

. S.l.n.d. – [VOLTAIRE].

Le Pauvre diable

.

[Suivi de :]

La Vanité

. [Et de :]

Requête de Jérôme Carré aux Parisiens

]. Paris, s.n.,

1758

[

1760

]. Bengesco, n°

681

.

– [VOLTAIRE].

Le Russe à Paris

. S.l.n.d. [

1760

]. Bengesco, n°

688

.

Mors frottés, coiffe de tête arasée.

253 VOLTAIRE. Œuvres complètes. S.l. [Kehl],

Société littéraire-typographique, 1785.

92 volumes in-12, veau fauve

raciné, frise dorée, dos lisse orné, tranches jonquille mouchetées

(Reliure de l’époque).

800 / 1 000

Une des plus belles éditions jamais publiée des œuvres de Voltaire, dite « petite édition de Kehl », publiée et

imprimée grâce aux soins de Beaumarchais en même temps que l’édition in-

8

en

70

volumes.

Elle renferme en particulier la première édition de l’essentiel de la correspondance de Voltaire, renfermant

3329

lettres

du patriarche de Ferney lui-même et

1162

lettres de ses correspondants.

Magnifique illustration de Moreau le Jeune, dont c’est un des chefs-d’œuvre, comprenant en frontispice pour

cet exemplaire le portrait de Voltaire d’après

Nicolas de Largillierre

, une dédicace gravée avec un portrait de Frédéric-

Guillaume de Prusse,

93

jolies figures hors texte interprétées par

Baquoy

,

Delaunay

,

Guttenberg

,

Lemire

,

Masquelier

,

Tardieu

et d’autres graveurs d’après

Moreau

,

16

(sur

17

) portraits hors texte, un plan d’un camp russe,

14

planches

scientifiques et une planche de musique comprise dans la pagination.

Exemplaire de second tirage, avec les premiers tomes portant le millésime de

1785

, corrigé et augmenté d’une préface

des rédacteurs.

Manque la planche du buste de Voltaire, accrocs aux coiffes, quelques mors et charnières fendus, coins usagés, petite

mouillure au tome

44

, quelques manques marginaux.

Bengesco, n°2142 – Voltaire à la Bibliothèque Nationale, n°167 – Cohen, 1042-1047.

254 VOYAGEUR PHILOSOPHE (Le) dans un pais inconnu aux habitans de la Terre. Par Mr. de Listonai.

Amsterdam,

Aux dépens de l’éditeur, 1761.

2 volumes in-12, basane marbrée, dos lisse orné, tranches marbrées (

Reliure de

l’époque

)

.

300 / 400

Édition originale de cet étonnant et rare voyage utopique vers la lune.

En voyage aux chutes du Niagara, le narrateur découvre un «vaisseau de structure singulière» (dont l’ancre est un

cerf-volant aussi long que la queue d’une comète) et ses membres d’équipage, en majeure partie de sexe féminin. Le

voyageur embarque avec eux et atteint la lune. L’auteur décrit la société parfaite de la cité lunaire de Sélénopolis, en

usant de la comparaison entre état de nature et état de société, ce qui en fait un texte parfaitement caractéristique de

l’Esprit des Lumières.

Attribué au médecin Tiphaigne de La Roche par les

Annales Typographiques

de

1762

, tome

2

p.

63

et à Daniel Jost de

Villeneuve de Listonay, directeur des Finances de la Toscane, par Quérard,

Supercheries

, II,

791

.