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248 VERNET (d’après Joseph). 1
ere
vue du Levant – 2
de
vue du Levant. – 1
ere
vue de Marseille.
Paris, chez l’auteur,
[XVIII
e
siècle]. Ensemble 3 gravures encadrées (295 x 430 mm), cadres de bois doré.
300 / 400
Vues gravées par
Aliamet
, respectivement ornées des armes de Francisco Felici Simoni de Villette et de l’abbé de
Grimaldi.
Gravures un peu ternes, petits manques aux cadres.
249 VIAU(Théophile de).LesŒuvres deThéophile,divisées
en trois parties.
Rouen, Jean de la Mare,
[1626]-
1627.
3 parties en un volume in-12, vélin ivoire à rabats, dos
à nerfs, tranches jaspées (
Reliure moderne
)
.
1 000 / 1 200
Rarissime édition collective des trois parties des
œuvres de Théophile de Viau.
Les deux premières parties contiennent le
Traité de
l’immortalite de l’âme
, diverses œuvres poétiques et
la tragédie des
Amours tragiques de Pyrame et
Thisbé
.
La troisième partie, consacrée aux œuvres composées en
prison, renferme notamment diverses pièces des amis
de Théophile : Consolation à Théophile en son adversité
:
J’ay veu crier dans le Palais...
, Les Souspirs d’Alexis :
Maintenant que je vois ton nom mis au pillage...
, À
Théophile :
Il semble que la honte
..., Compassion de
Philothée aux misères de Théophile :
J’ay veu dans le
crystal des Cieux...
, Réponse à la prière de Théophile par
les poètes :
Toy à qui j’adresse l’honneur...
Parmi les premières éditions collectives complètes
des trois parties, la première, publiée à Paris en
1626
par Billaine, semble avoir complètement disparu ;
Frédéric Lachèvre (
6
A) ne l’a jamais rencontrée et
n’en décrit qu’une contrefaçon sous la même date
(
6
B). De même, l’édition suivante (
6
C), donnée la
même année à Rouen, chez Jean de La Mare, est citée
par Lachèvre d’après les
Archives du bibliophile
(n°
19
-
4585
), sans qu’il ait jamais pu la voir non plus.
La nôtre, qui porte la même adresse, semble venir
tout de suite après. La première partie porte la date de
1627
, mais les deux parties suivantes, celle de
1626
.
Publiée par François Le Métel de Boisrobert, indique
Barbier, elle reproduirait, selon Brunet, l’édition de
Billaine. Lachèvre ne l’avait jamais rencontrée en
1909
, au moment de publier
Le Procès du poète Théophile de Viau
,
et ne la citait que d’après la
Bibliothèque françoise
de Goujet (XIV,
496
). Il la décrit toutefois en
1914
, dans les
Recueils
collectifs de poésies libres et satiriques
, sans mentionner d’exemplaire. Tchemerzine, quant à lui, ne l’a jamais vue.
Ex-libris manuscrit sur le titre :
Pinet des Ecots
, entre autres annotations anciennes, dont certaines biffées.
Quelques mouillures marginales.
Lachèvre, Le Procès..., II, p. 262 ; Recueils collectifs..., p. 372, n° 7A – Cat. de Backer, n°650 – Tchemerzine, V, 861 (b) – Brunet, V, 795.
250 [VOLTAIRE]. La Pucelle d’Orléans. Poëme, divisé en quinze livres.
Louvain
[Francfort], s.n.,
1755.
Petit in-8,
bradel cartonnage papier marbré, dos lisse, pièce de titre de papier lavallière, tranches rouges (
Reliure pastiche
)
.
500 / 600
Une des deux premières éditions, intitulée par Bengesco « édition A », en
2
ff. de titre et préface et
161
pp., avec
réclame à chaque page.
Elle fut publiée par La Beaumelle et le capucin Maubert sans l’autorisation de Voltaire et imprimée à l’étranger, à
Francfort sans doute, sous la fausse adresse de Louvain.
Exemplaire lavé en reliure moderne.
De la bibliothèque de l’entomologiste autrichien Cajetan von Felder (
1814
-
1894
), avec son cachet autographié, celui de
la Lindheim’sche Bibliothek – Schloss Berghof (Lilienfeld) et une notice manuscrite relative à l’édition sur un feuillet
blanc relié en fin de volume.
Bengesco, I, n°478.