Previous Page  73 / 144 Next Page
Information
Show Menu
Previous Page 73 / 144 Next Page
Page Background

71

220 RIVAROL (Antoine de). Discours préliminaire du nouveau dictionnaire de la langue française.

Paris, Cocheris,

An cinquième de la République, 1797

[Hambourg, P. F. Fauche, 1797]. In-4, broché, dos de papier bleu, étiquette

manuscrite sur le dos.

400 / 500

Rare édition originale, imprimée à Hambourg chez Fauche et vendue simultanément à Paris par Cocheris.

Le premier feuillet intitulé

Avis des Editeurs

, non signalé par les bibliographies, donne des détails sur l’ouvrage, sa

publication et la loterie prévue à cette occasion.

Figure brillante de la contre-révolution, Antoine Rivarol entreprend de publier un

Nouveau dictionnaire de la langue

française

commandé par Fauche. Son talent n’ayant d’égal que son dilettantisme, il n’en publie que le

Discours

préliminaire

, qui est un véritable manifeste philosophique sur le langage ayant pour sous-titre

De l’homme, de ses

facultés intellectuelles et de ses idées premières et fondamentales

.

Très intéressant exemplaire où l’on trouve relié à la suite une nouvelle édition de

De l’Universalité de la langue

française, sujet proposé par l’Académie de Berlin, en 1783

, également publié à Hambourg chez Fauche en

1797

.

De la bibliothèque du diocèse de Valence, avec cachet répété.

221 ROHAN (Henri de). Mémoires sur les choses advenuës en France depuis la mort de Henry le Grand jusques à la

paix faite avec les reformez au mois de juin 1629. – Véritable discours de ce qui s’est passé en l’Assemblée politique

des églises réformées de France tenue à Saumur... l’an 1611. – Voyage du duc de Rohan, fait en l’an 1600, en Italie,

Allemagne, Pays-bas uny, Angleterre et Escosse.

Paris, sur l’imprimé à Leyden, chez Louys Elzevier, 1661.

3 parties

en un volume petit in-12, veau fauve, double filet, dos orné à la grotesque, roulette intérieure, tranches lisses

(

Reliure du XVIII

e

siècle

)

.

200 / 300

Édition la plus complète des mémoires d’Henri II de Rohan (

1579

-

1638

), chef du parti protestant sous Louis XIII.

Elle a été faite sur la seconde édition elzévirienne, parue en

1646

, augmentée du

Voyage fait en l’an 1600

publié à part

la même année.

Agréable exemplaire dans une fine reliure à la grotesque du XVIII

e

siècle.

Minimes usures à la coiffe supérieure et aux coins, quelques rousseurs.

Brunet, IV, 1355 – Willems, n

os

1044-1045 (éd. de 1646).

222 [ROUSSEAU DE LA VALETTE (Michel)]. Agnès princesse de Bourgogne, nouvelle.

Cologne

, s.n.,

1678.

Petit

in-12, maroquin bleu, triple filet doré, dos orné, filets sur les coupes, dentelle intérieure dorée, tranches dorées sur

marbrure (

Hardy-Mennil

)

.

500 / 600

Édition originale, de toute rareté.

Rousseau de la Valette s’attribue lui-même la paternité de ce court roman historique dans la préface de son

Bajazet

(

1679

). Il s’agit en fait d’un plagiat de la cinquième des

Nouvelles françoises

de Segrais, intitulée

Aronde ou les Amants

déguisés

.

Seuls quatre exemplaires de cette édition sont référencés dans les bibliothèques publiques : un en France (Méjanes), un

en Angleterre (Bodleian), un en Allemagne (Augsbourg) et un aux États-Unis (Michigan State University). La BnF ne

possède que l’édition de

1683

, la seule que connaisse Maurice Lever.

Très bel exemplaire soigneusement établi par Hardy-Mennil.

Lever, 30 (éd. de 1683) – René Godenne, « Un plagiaire de Segrais au XVII

e

siècle », XVII

e

siècle, 1968, n°79, pp. 95-104.

223 SAINT-GILLES LENFANT (Charles de). La Muse mousquetaire.

Paris, G. de

Luynes

et al.,

1709

. In-12, maroquin rouge, décor à la Du Seuil, dos orné, dentelle

intérieure dorée, tranches dorées (

Canape

).

400 / 500

Édition originale de ce recueil renfermant des poésies légères, des chansons,

deux comédies et des contes en vers dignes d’être comparés à ceux de La Fontaine.

L’auteur, qui était sous-brigadier de la première compagnie des mousquetaires

quitta le service en

1706

et se retira dans un couvent de capucins au grand

étonnement de ses amis.

Il ne faut pas prendre à la lettres les mots

Œuvres posthumes

mentionnés sur le

titre, puisqu’on trouve au verso du dernier feuillet du texte le paraphe de l’auteur.

Très bel exemplaire.

Des bibliothèques Arthur Dinaux, avec une longue notice autographe sur une

garde, et Gustave Mouravit (

1938, I,

n°279), avec cachet ex-libris au titre.