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309 BERTHOUD (Samuel-Henri). Mater dolorosa.
Paris, Félix Astoin, 1834.
2 volumes in-8, broché, couverture
imprimée, non rogné, chemises et étuis en demi-maroquin brun à long grain orné de motifs dorés et à froid.
300 / 400
Édition originale, ornée de deux frontispices sur chine appliqué gravés à l’eau-forte par
J.-F. Boisselat
.
Extrêmement rare, cette édition manquait notamment aux collections romantiques Escoffier et Dumas.
De la bibliothèque du château des Rozais, avec ex-libris.
Couvertures restaurées avec manques, dos des étuis passés, quelques rousseurs.
310 BERTRAND (Aloysius). Gaspard de la Nuit.
Paris, René Pincebourde ; Bruxelles, C. Muquardt
[et Poulet-Malassis],
1868
. In-8, demi-maroquin noir, tête dorée, non rogné, couverture (
Ateliers Laurenchet
)
.
300 / 400
Édition en partie originale, ornée d’un titre-frontispice par
Félicien Rops
sur chine.
Un des
350
exemplaires sur hollande.
Couverture à la date de
1869
, restaurée.
311 CABANON (Émile). Un roman pour les cuisinières.
Paris, Eugène Renduel, 1834.
In-8, cartonnage de papier bleu,
dos lisse orné de filets dorés, non rogné (
Reliure de l’époque
)
.
500 / 600
Édition originale, seule parue et très rare, ornée d’une gravure de
Camille Rogier
sur chine collé en frontispice, qui
manque souvent.
C’est l’amour de la narration, et non celui de la cuisine, qui poussa Cabanon, auteur méconnu, rédacteur au
Corsaire
,
à composer cet ouvrage plein de fantaisie, l’un des plus étranges dans le genre frénétique dont la forme, très moderne,
est encore surprenante. Le titre est en lui-même une mystification ; il ne se justifie qu’au dernier chapitre, qui contient
une extraordinaire recette de cailles rôties à la clémentine.
Asselineau, dans sa
Bibliographie romantique
, donnait déjà l’ouvrage pour introuvable, et Champfleury dans ses
Vignettes romantiques
, consacrait au livre et à son auteur un long article (pp.
169
-
182
), dans lequel on trouve ce
jugement édifiant : « Une collection romantique est incomplète qui ne fait pas marcher
Un Roman pour les cuisinières
avec les
Roueries de Trialph
et les
Contes de Samuel Bach
». Le titre manquait pourtant aux riches collections
romantiques d’Escoffier et de Noilly.
Exemplaire non rogné, en cartonnage du temps, bien complet du frontispice et du catalogue de l’éditeur in fine.
Coiffes et charnières frottées, brochage légèrement distendu, quelques rousseurs.