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306 BALZAC (Honoré de). Histoire des parens pauvres. La Cousine Bette et les deux musiciens.
Paris, Imprimerie
de Boniface
, s.d. [1847]. In-4, demi-chagrin rouge, dos orné (
Reliure de l’époque
)
.
– Histoire des parens pauvres.
Le Cousin Pons, ou les deux musiciens.
Paris, Imprimerie de Boniface,
s.d. [1847]. In-4, demi-veau vert, dos orné
(
Reliure pastiche
)
.
300 / 400
Édition originale.
Le premier volume contient
La Cousine Bette
(pp.
85
-
244
) et le second
Le Cousin Pons
(pp.
245
-
364
). La première
partie de l’ouvrage, contenant
Les Grands danseurs du Roi
de Charles Rabou (pp.
1
-
84
), n’a pas été conservée, comme
souvent.
Reliure du premier volume frottée, dos du second passé, rousseurs.
307 BARBEY D’AUREVILLY (Jules). Fragment à mettre en tête du Joseph Delorme que je dois donner à...
Paris,
Alphonse Lemerre, 1912.
In-16 de 9 pp., en feuilles, couverture imprimée, étui et chemise en demi-maroquin
bleu.
200 / 300
Édition originale, ornée d’un portrait de l’auteur photographié par
Melaudri
en frontispice.
Préface de François Laurentie.
Un des
5
exemplaires de tête sur japon.
Dos de la couverture bruni.
308 BERBIGUIER DE TERRE-NEUVE DU THYM (Alexis). Les Farfadets, ou Tous les démons ne sont pas de l’autre
monde.
Paris, l’auteur, P. Gueffier, 1821.
3 volumes in-8, broché, couverture d’attente de papier rose, étiquette de
titre imprimée au dos, non rogné, chemises de demi-veau rouge, dos lisse orné de filets dorés et fleurons à froid,
étui collectif bordé (
A. Devauchelle
)
.
1 000 / 1 200
Édition originale de ce grand classique de la littérature
paranoïaque, monument des collections de fous
littéraires.
Elle est ornée de neuf planches lithographiées par
Langlumé
d’après
Quinart
, dont un portrait de
l’auteur, suite que l’on trouve rarement au complet
dans les exemplaires.
Il n’aurait été tiré que
400
exemplaires de cette
édition dont la coûteuse publication ruina l’auteur.
Suivant Dorbon, l’ouvrage est « très curieux et
d’autant plus rare que l’auteur, qui s’intitule
modestement “Le Fléau des Sorciers”, en détruisit
lui-même,pris d’un remord tardif,tous les exemplaires
qu’il put trouver. Berbiguier, que les traitements de
divers médecins d’Avignon avaient rendu
complètement fou, fut adressé par sa famille au
célèbre docteur Pinel, qui n’ayant pu le guérir,
encourut la haine du pauvre illuminé. [...] Berbiguier
croit que les esprits qui le tourmentent sous les ordres
du docteur Pinel, “leur général en chef” et
“représentant de Satan”, sont de l’espèce des farfadets
et il énumère tous les moyens qu’il a découverts pour
les combattre ». Cependant,
Les Farfadets
constitue
un travail unique d’introspection de la psychose
délirante de l’auteur, et c’est à ce titre que l’œuvre de
Berbiguier a passionné les psychiatres tels Brierre de
Boismont, Baillarger, Tissot, Lévy-Valensi, Vinchon,
etc.
Exemplaire broché dans ses couvertures d’origine, conservé dans un élégant étui de Devauchelle à l’imitation des
reliures romantiques.
De la bibliothèque M. A. Bixio, avec ex-libris. Cachet répété de la bibliothèque publique de Montbéliard.
Menues restaurations et déchirures sur les dos, quelques petites rousseurs.
Caillet, n°973 – Dorbon, n°286 – Blavier, 564 – Oberlé : Fous littéraires, n°50 – Reboul, 262 – Barjavel, I, 172 – Marie Mauron,
Berbiguier de Carpentras en proie aux farfadets, Paris, 1959.