149
Tirage à
1317
exemplaires numérotés, celui-ci un des
1100
sur vergé blanc mis dans le commerce (n°
600
).
R
G P
, l’un des meilleurs
doreurs de son temps. Formé chez Gruel puis Maylander, celui-ci exerça en association avec le relieur Marcellin Semet
entre
1925
et
1955
, puis seul entre
1956
et
1980
.
San Millan : Bofa, 15.
Peyré, 206.
139 FABRE (Lucien). Vanikoro.
Paris, Éditions de la Nouvelle Revue Française, 1923.
In-12 (180 x 130 mm), bradel
vélin ivoire au décor incisé à la pointe et peint en creux, motifs oraux peints en couleurs et doré dans le losange
central, lets noirs courbes aux angles, dos lisse orné de lets noirs, gardes peintes en rouge, rose et noir, tête dorée,
non rogné, couverture et dos, étui, emboîtage de toile moderne (
Françoise Picard
)
.
600 / 800
É
.
Elle est ornée d’un portrait de l’auteur gravé sur cuivre par
Foujita
.
Un des
515
exemplaires sur Madagascar à la forme (n°
419
).
C
F P .
Relieur amateur qui exposa toutefois à l’Exposition des Arts décoratifs de
1925
, Françoise Picard avait fait ses débuts en
même temps que Rose Adler au salon de
1923
, dans le cadre de l’exposition de travaux d’élèves de l’École de l’U.C.A.D.
Livrant des reliures « puissamment charpentées à l’accent géométrique » (Yves Peyré), elle est encore citée parmi les
jeunes femmes qui « présentent en d’eurythmiques gestes des volumes dont les ors re ètent, comme un miroir, leurs
personnalités » (Crauzat). Françoise Picard exerça jusque dans les années
1950
.
L’exemplaire a été présenté dans le catalogue
Reliures de femmes de 1900 à nos jours
de la Librairie J.-C. Vrain (Paris,
1995
, n°
67
, ill.), avec cette intéressante appréciation : « Subtile reliure de Françoise Picard, traitant l’imagerie orale,
précieuse et un peu surannée, des boîtiers orientaux avec un art du trait et de la couleur. Cette reliure évoque des
tableaux “fauves” de l’époque, ceux d’un Dufy, ou d’un Marquet ».
Quelques rousseurs.
Crauzat, II, 162 – Fléty, 143 – Peyré, 188.
138
139