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J
J
B (non signée).
Jeanne Bézier a participé à l’exposition des Arts décoratifs de
1925
, comme en témoigne un élogieux article du Figaro
artistique du
9
juillet
1925
: « Sans aucune application de fers, uniquement par un ingénieux travail du cuir, un sens
très sûr des coloris opportuns, Mme J. Bézier nous a montré ce qu’un goût très raf né et un sentiment artistique très
prononcé lui ont suggéré l’idée de faire, ce qu’une patience extrême et une habileté incontestablement très grande lui
ont permis de réaliser. [...] On peut dire que ce sont des œuvres uniques que celles qu’elle nous a offertes et ce n’est pas
un mince mérite que d’avoir imaginé et réalisé un genre nouveau, une technique originale qui, entre autres qualités, a
celles de donner à l’œil l’impression agréable d’un heureux relief ».
Ernest de Crauzat la cite parmi les jeunes femmes qui ont travaillé au côté de grands artistes comme Legrain, Dunand,
Schmied ou Bon ls. Fléty la mentionne parmi les « amateurs ayant participé à des expositions entre
1919
et
1939
».
Crauzat, II, 162 et 177 – Fléty, 181.
142 BAINVILLE (Jacques). Histoire de France.
Paris,Arthème Fayard & C
ie
, 1924.
In-8, maroquin noir, motif rayonnant
composé de lets dorés au centre, dos lisse orné orné d’un motif semblable, doublures et gardes d’agneau-velours
rouge vif, tranches dorées sur témoins, couverture et dos, emboîtage de toile moderne (
Gras
)
.
1 000 / 1 200
É
.
U
25
(n°
20
).
Envoi autographe signé de l’auteur à son ami Pierre Varillon (
1897
-
1960
), écrivain, journaliste, historien et militant
royaliste. Directeur des pages littéraires de
L’Action française
, il collabora également à la
Revue universelle
de Jacques
Bainville.
T
M G .
D’abord relieur amateur, Madeleine Gras (
1891
-
1958
) exposa au salon de la Société nationale des Beaux-Arts en
1922
,
puis à l’Exposition des Artistes décorateurs en
1928
et les années suivantes. Artisan professionnel à partir de
1942
, elle
exerça jusqu’en
1958
. Après l’École des Arts décoratifs, elle passa quelques années dans l’atelier d’Henri Noulhac et
commença à travailler pour différents collectionneurs, dont le mécène David-Weil.
« Moderne sans exagération ni cubisme, ses efforts tentent à s’affranchir des in uences extérieures, notamment de celle
de Pierre Legrain, et à se créer une personnalité propre » (Crauzat).
Talvart & Place, I, 135, n°13 A
.
Crauzat, II, 160-161 – Devauchelle, III, 260-261 – Fléty, 84 – Peyré, 188.
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