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9 CONSTANT (Benjamin). Adolphe. Anecdote trouvée dans les papiers d’un inconnu.

Paris, Treuttel et Würtz ;

Londres, H. Colburn, 1816.

In-12, bradel cartonnage ocre, dos lisse, pièce de titre rouge, chiffre

E. M

. doré en queue,

non rogné (

Reliure de l’époque

)

.

400 / 500

Édition originale parisienne de premier état.

Trois éditions d’

Adolphe

ont paru sous la même date, à quelques jours d’intervalle, à Londres et à Paris. On tient

généralement l’édition londonienne, annoncée le

6

juin

1816

dans le

Morning Chronicle

, pour la première des trois et

celle-ci pour la deuxième, suivie de près d’une seconde édition parisienne. « Toutes trois sont rares et très recherchées »,

indique Clouzot ; à dire vrai, celle de Londres est quasiment introuvable.

Célèbre roman d’analyse psychologique décrivant la liaison de l’auteur avec Madame de Staël,

Adolphe

demeure « un

des romans les plus beaux de la littérature française, un des plus mystérieux, des plus provocateurs qu’on ait écrits »

(

En français dans le texte

).

Séduisant exemplaire non rogné dans son premier cartonnage.

Coiffes et coins un peu frottés, pâle mouillure en tête de quelques feuillets.

10 CONSTANT (Benjamin). Lettres à Madame Récamier. Avec introduction et épilogue par M

me

Louise Colet.

Paris,

E. Dentu, 1864.

In-8, bradel toile jaune, dos lisse orné d’un fleuron doré, pièce de titre noire, non rogné, couverture

(

Reliure du XIX

e

siècle

)

.

100 / 120

Édition originale.

La publication de ces soixante-quatorze lettres inédites fut interdite à la suite d’un procès intenté à Louise Colet par les

héritiers de Madame Récamier.

Bel exemplaire.

11 CRÉQUY (Renée-Caroline-Victoire de Froullay de Tessé, marquise de). Souvenirs. 1710 à 1802.

Paris, Fournier

jeune, 1834-1835.

7 volumes in-8, demi-veau fauve, dos orné de filets dorés et à froid, tranches mouchetées (

Reliure

de l’époque

)

.

150 / 200

Édition originale.

Cette supercherie littéraire, d’un style très enlevé et fourmillant d’anecdotes, rencontra un grand succès. L’auteur en

serait Maurice Cousin, vrai écrivain et faux comte de Courchamps.

Bel exemplaire enrichi de sept gravures anciennes.

De la bibliothèque du comte de Bâillon au château de Chissay, avec ex-libris.

Quelques rousseurs.

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