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9

Le n°

34

de la première série est en fac-similé.

Exemplaire enrichi de deux lettres autographes signées :

– Une L.A.S. de Verlaine à Anatole Baju. [Paris,

1886

(?)].

2

pages in-

12

. Le poète prévoit de quitter l’hôpital le

31

courant [en

1886

, il quitte l’hôpital Tenon le

2

septembre, Pakenham date cette lettre de décembre

1887

] et sollicite une

occupation : « ...quelque petite chose, emploi ou n’importe quoi. À la rigueur, je tâcherai d’entrer à Laënnec, hôpital où

on soigne les «chroniques» ... ». Il souffre depuis

1885

d’une ankylose du genou gauche consécutive à une hydarthrose

et propose à Maurice du Plessys, par l’intermédiaire de Baju, une excursion au cimetière des Batignolles où se trouve

son caveau de famille. « On prendrait l’omnibus de l’Odéon. On casserait une pure croûte chez un troquet et on

reviendrait assez à temps pour prendre le tramway Cluny-Vitry qui pour

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sous nous mènerait au cimetière d’Ivry,

commune où est Létinois. Excursion funèbre mais qui à deux serait encore agréable [...]. Avez-vous des nouvelles de

Tailhade ? Et le recueil de sonnets ? ». Il prie encore que l’on demande à Ernest Raynaud de rendre

L’Ève future

(

1886

)

et

L’Amour suprême

(

1886

) de Villiers de l’Isle-Adam.

Pakenham, « Répertoire de la correspondance datée de

Verlaine », Revue Verlaine, 3-4, 1996.

– Une L.A.S. d’Anatole Baju à Ernest Delahaye. Paris,

6

novembre

1899

.

3

pages et demie in-

8

. Le fondateur du

Décadent

encourage Delahaye à écrire une vie de Verlaine [qui paraîtra : Verlaine, Paris : Messein,

1919

] : « Vous l’avez

assez fréquenté et surtout assez aimé pour le montrer tel que le public doit le connaître. Il importe de détruire les

légendes plus ou moins ridicules et injurieuses qui le représentent comme une espèce de bouffon des lettres... ». Cette

lettre brosse un véritable portrait de Verlaine. « Mais il est une légende que je souhaiterais de voir disparaître : c’est

celle qui consiste à lui attribuer les mœurs que l’on reproche à Socrate... ».

16 [DROZ (Antoine-Gustave)]. Un été à la campagne. Correspondance de deux jeunes parisiennes recueillie par un

auteur à la mode. [Bruxelles, Poulet-Malassis],

1868.

In-12, demi-maroquin rouge avec coins, tête dorée, non rogné

(

Reliure du début du XX

e

siècle

)

.

200 / 300

Édition originale, ornée d’un frontispice de

Félicien Rops

tiré sur chine.

Tirage à

242

exemplaires, celui-ci sur hollande.

« Classique de l’érotisme du XIX

e

siècle », selon Gérard Oberlé,

Un été à la campagne

fut condamné par le tribunal

correctionnel de Lille le

6

mai

1868

.

Dutel, A-1127 – Oberlé : Poulet-Malassis, n°910.

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