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Livres anciens

1 ALMANACH pour cette année 1770. Supputé par Maître Mathieu Laensbergh, mathématicien. – LAENSBERGH

(Mathieu). Pronostication particulière pour l’an de notre Seigneur 1770.

Liège, veuve S. Bourguignon,

[1770].

2 parties en un volume in-16, cartonnage recouvert de broderie en fils d’or et d’argent, chaînette en laiton en

encadrement, large bordure en fils, orfrois et paillons dorés, lavis à la sanguine au centre de chaque plat, dos lisse

entièrement brodé, doublures et gardes de tabis rose, tranches dorées (

Reliure de l’époque

)

.

800 / 1 000

Exceptionnel almanach liégeois dans une jolie reliure brodée décorée de sanguines représentant des chasses

au sanglier et au cerf.

Exemplaire sur grand papier avec le calendrier interfolié.

Petits manques à la broderie, légères craquelures, quelques rousseurs.

2 ALMANACH ROYAL, pour l’année 1721, calculé au méridien de Paris.

Paris, Laurent d’Houry, 1721.

In-8,

maroquin rouge, dentelle droite dorée, fleurs de lis aux angles, dos orné de fleurs de lis, coupes décorées, dentelle

intérieure dorée, tranches dorées (

Reliure de l’époque

)

.

200 / 300

Bel exemplaire en maroquin rouge à dentelle décoré de fleurs de lis.

Quelques rousseurs.

3 ALMANACH ROYAL, année bissextile 1792.

Paris, Testu,

[1792]. In-8, maroquin rouge, triple filet doré, supralibris

doré sur le premier plat, dos orné, coupes décorées, roulette intérieure dorée, tranches dorées (

Reliure de l’époque

)

.

500 / 600

Dernière année de parution de l’

Almanach royal

sous l’Ancien régime : il reparaîtra en

1793

sous le titre d’

Almanach

national de France

.

Une carte de la France divisée en

83

départements est repliée en frontispice.

Exemplaire relié en maroquin rouge avec ce supralibris : M

r

Antoinne architecte – l’an trois de la liberté.

Il pourrait s’agir de Jacques-Denis Antoine (

1733

-

1801

), l’architecte de l’hôtel des Monnaies de Paris, dont le nom et

l’adresse, rue Saint-Benoît, sont imprimés p.

514

de l’

Almanach royal

, à la rubrique des

Architectes experts-bourgeois

.

Il est intéressant d’apprendre que durant la Révolution, Jacques-Denis Antoine passa quelque temps à la prison de la

Force, en décembre

1793

, victime de l’accusation fantaisiste d’avoir creusé un souterrain entre l’hôtel des Monnaies et

la Seine pour permettre à des agents anglais de voler une partie des réserves d’or de la France.

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