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17 BESNIER (Pierre). La Réunion des langues, ou l’art de les apprendre toutes par une seule.

Paris, Sébastien Mabre-

Cramoisy, 1674

. – [Relié en tête :] WEITENAUER (Ignaz). Modus ad discendi intra brevissimum tempus linguas,

gallicam, italicam, hispanicam, græcam, hebraicam, et chaldaicam.

Francfort-sur-le-Main, Franz Varrentrapp, 1756.

2 ouvrages en un volume in-4, basane marbrée, dos orné, tranches mouchetées (

Reliure de l’époque

)

.

500 / 600

Éditions originales de ces deux ouvrages d’une grande rareté sur la linguistique et l’apprentissage des langues.

Mathématicien, linguiste et missionnaire jésuite, Pierre Besnier (

1648

-

1705

) était célèbre pour son érudition et sa

connaissance des langues étrangères.

« Dans le cadre général de l’historiographie linguistique, la contribution de Besnier est loin d’être négligeable :

participation aux discussions concernant la création d’une langue universelle (Descartes, Delgarno, Wilkins, Leibniz),

préfiguration des grammaires générales du XVIII

e

siècle (Condillac, Harris), recherches sur le symbolisme linguistique

(en particulier la métaphore) dans l’histoire des langues (Vico), étude des rapports entre la langue et le « génie » du

peuple (Von Humboldt) » (M. Trousson).

Dans l’ouvrage relié en tête du volume, le jésuite bavarois Ignaz Weitenauer (

1709

-

1783

) prétend enseigner en une

seule journée l’usage du français, de l’italien, de l’espagnol, du grec, de l’hébreu et du chaldéen.

Reliure usagée avec manques, piqûre de ver marginale, déchirure angulaire avec manque infime au titre de La Réunion

des langues, quelques rousseurs.

Sommervogel, I, 1410, n°1 (Besnier) et VIII, 1052, n°14 (Weitenauer) – M. Trousson, Revue belge de philologie et d’histoire, LXV/3,

1987, pp. 640-641.

18 [BEYS (Charles)]. Les Odes d’Horace en vers burlesques.

Leyde, Jean Sambix, 1653.

Petit in-12, maroquin rouge,

triple filet doré, dos lisse orné, coupes décorées, dentelle intérieure dorée, tranches dorées (

Reliure du XVIII

e

siècle

)

.

400 / 500

Première édition elzévirienne de l’

Horace burlesque

, curieuse facétie que l’on attribue à Charles Beys (

1610

-

1659

),

l’ami de Scarron. C’est à tort qu’elle est donnée parfois à Hugues de Picou.

L’édition originale, in-

4

, avait été publiée la même année à Paris par Toussaint Quinet.

Cet elzévier est extrêmement rare, surtout en maroquin ancien.

Exemplaire rogné court en tête, une coiffe arasée, pâles mouillures.

Willems, n°727 – Rahirs, n

os

730-731 – Brunet, III, 330.

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