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110 PASCAL (Blaise). Pensées sur la religion et sur quelques autres sujets, qui ont esté trouvées après sa mort parmy
ses papiers.
Paris, Guillaume Desprez, 1670
. – [FILLEAU DE LA CHAISE (Nicolas)]. Discours sur les Pensées de
M. Pascal, où l’on essaye de faire voir quel estoit son dessein. Avec un autre discours sur les preuves des livres de
Moyse.
Ibid., 1672.
2 parties en un volume in-12, maroquin rouge, triple filet doré, dos orné, chiffre couronné en
queue, coupes décorées,
doublures de maroquin rouge ornées d’une dentelle dorée en encadrement
, simples gardes
en papier marbré, tranches dorées (
Reliure de l’époque
)
.
5 000 / 6 000
Véritable seconde édition, avec les fautes corrigées.
Exemplaire de premier état, sans mention d’édition sur le titre, présentant les corrections manuscrites décrites
par Rochebilière.
On y a joint l’édition originale du
Discours sur les Pensées
, par l’historien Nicolas Filleau de la Chaise (
1631
-
1688
).
Initialement destiné à servir de préface aux
Pensées
, ce texte avait été supprimé de la première édition et ne parut qu’en
1672
, d’abord séparément, puis à la suite des nouvelles éditions des
Pensées
.
Extraordinaire exemplaire en reliure doublée de maroquin rouge au chiffre d’un amateur de l’époque.
Quelques accolades et soulignés anciens dans le
Discours
de Filleau de la Chaise.
Habiles restaurations aux coiffes et aux coins, bords des gardes légèrement rongés, petites mouillures à quelques
feuillets.
Maire, IV, 104-108, n
os
6 et 9 – Tchemerzine, V, 71 b – Rochebilière, n°120.
111 PERAU (Gabriel-Louis). Description historique de l’Hôtel royal des Invalides.
Paris, Guillaume Desprez, 1756.
In-folio, veau fauve à larges marbrures brunes, dos orné, tranches mouchetées (
Reliure de l’époque
)
.
1 000 / 1 200
Édition originale.
Elle est illustrée d’un frontispice gravé par
Cochin
d’après
Cazes
et
107
planches interprétées par
Cochin, Lucas,
Herisset
d’après les dessins de
Mansart, Cotte, Maler, Coypel, de la Fosse
et
Jouvenet
.
Avec cet ouvrage, l’Abbé Perau (
1700
-
1767
) s’inscrit dans la lignée des travaux de Le Jeune de Boulencourt (
1683
),
Félibien des Arvaux (
1706
) et Granet (
1736
). Ainsi qu’il le dit dans son avant-propos, les planches sont les mêmes que
dans l’
Histoire de l’Hôtel royal des Invalides
de Granet et le texte en est largement inspiré. Toutefois, celui-ci étant,
selon lui, très fautif, Perau prétend livrer ici un ouvrage
absolument neuf
.
Bel exemplaire dans une jolie reliure en veau marbré de l’époque.
Menus défauts à la reliure, tache sombre au second plat.
Millard, I, 132 – Berlin Kat., n°2513 – Cohen, 788
.
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