Previous Page  37 / 112 Next Page
Information
Show Menu
Previous Page 37 / 112 Next Page
Page Background

35

Semblable aux précédentes comme titre, disposition, planches et pagination, la présente édition est dédiée au duc

d’Épernon et renfeme dans les pièces liminaires un sonnet

À Monsieur de La Broue, mon maistre

, par le comte de

Brienne et des

Stances

signées du seigneur de Marivaut.

L’illustration comprend un beau titre-frontispice gravé en taille-douce et de nombreuses figures dans le texte gravées

sur bois, dont quelques-unes à pleine page, montrant principalement des mors et des brides.

Né en Gascogne, Salomon de La Broue (

1552

?-

1610

?) fut un des plus brillants écuyers du XVI

e

siècle, au service du

duc d’Épernon et de la Grande Écurie du roi.

Le comte de Lancosme-Brèves le tient pour « un des plus profonds moralistes équestres que nous puissions rencontrer ».

Selon Mennessier de la Lance, « ses récits du dressage de quelques chevaux difficiles ou extraordinairement craintifs

sont à lire d’un bout à l’autre et sont un éclatant témoignage de sa patience, de son jugement et du remarquable esprit

d’observation qui est sa qualité dominante. »

Coiffes manquantes, accrocs sur un mors et un coin, petite mouillure au bas du frontispice, marge inférieure de la

dédicace doublée.

Mennessier de la Lance, II, 5.

69 LA FONTAINE (Jean de). Contes et nouvelles en vers.

Amsterdam

, s.n.,

1767.

2 volumes in-8, maroquin grenat,

triple filet doré, dos orné, dentelle intérieure, tranches dorées (

Reliure de la fin du XIX

e

siècle

)

.

200 / 300

Contrefaçon de la célèbre édition de

1762

, dite des Fermiers généraux.

Elle est ornée d’un portrait de l’auteur, d’un frontispice et de quatre-vingts figures hors texte copiées en contrepartie,

pour la plupart, sur les compositions d’

Eisen

. Le texte est encadré.

De la bibliothèque Claude-Nicolas Amanton, avec cachet ex-libris. Intéressantes annotations manuscrites sur

Le

Rossignol

aux pp.

238

et

247

du second tome.

Charnières légèrement frottées, quelques feuillets et gravures réemmargés, des rousseurs.

Rochambeau, Contes, n°84 – Cohen, 571.

66

68