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beaux-arts
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RENOIR AUGUSTE (1841 - 1919)
L.A.S., Cagnes 29 mars 1907,
à Maurice GANGNAT; 1 page in-8.
1 500 / 1 800 €
« Vous avez raison et je m’exagère les ennuis.
J’ai tellement horreur du déplacement que
pour rester où je suis même mal je cherche
tous les moyens de satisfaire ma manie.
Je ne puis louer maintenant n’ayant pas
donné congé. Quand je serai à Paris dans
peu de temps nous excuserons ce qui vaut
mieux que des lettres dans lesquelles je ne
sais que dire. Aussitôt j’irai vous voir »… Il
ajoute en post-scriptum: « Je suis pour les
appartements comme pour les voyages. On
me propose d’aller en Égypte dans un mois.
Je m’emballe mais quand le moment arrive,
regarder l’indicateur me suffit très bien ».
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RENOIR AUGUSTE (1841 - 1919)
L.A.S., Cagnes 2 mars 1908, à Paule
GOBILLARD
; 2 pages in-8, enveloppe.
1 500 / 2 000 €
Il est enchanté de sa lettre et s’excuse de ne
pas lui écrire davantage: « ne m’en veuillez
pas trop, car je pense à vous souvent. Cela
m’est si difficile d’écrire »… Son fils Pierre
est arrivé, « ce rossard qui ne répond pas
à votre invitation. J’ai donc toute la famille
réunie et j’en suis très heureux. La maison
avance. Je suis tout aux orangers, à la rose,
etc… et je me porte bien ». Le temps, superbe,
menace de se gâter, ce qui serait bon pour
les oranges et les fleurs…
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RENOIR AUGUSTE (1841 - 1919)
L.A.S., 33 rue La Rochefoucauld Paris
[1908 ?], à Claude
MONET
; 2 pages
in-8.
800 / 1 000 €
Il voulait lui écrire « qu’il y a à Essoyes un
tonneau contenant 55 litres environ de marc
94 très bon au prix de 2 fr. 25 le litre. […] c’est
dommage qu’il y en ait trop parce qu’il est
bien dans son tonneau et que dans un an
encore de fut il serait tout à fait merveilleux.
[…] Moi je n’ai guère été veinard, et je ne sais
pas encore quoique recollé ce qui arrivera
plus tard. J’ai bien de la peine à manœuvrer
mes doits »…
Archives Claude Monet
(Artcurial, 13
décembre 2006, n° 275).
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