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campagne », pour soutenir les grandes organisations qui luttent contre la discrimination raciale. Cinq avocats blancs et noirs travaillent

ensemble à sa cause, et elle a le soutien de toute la population de couleur et de 75% des blancs. « Mais les gens ont peur de Winchell,

il a derrier lui la presse,

H

earst

Journaux

. Il faut absolument que tu arranges avec les journaux nord africains que cela soit publier ».

Il faut encourager cette campagne : « Mme

R

oosevelt

est avec nous – le grand organisation congress israelite aussi – c’est une grand

chose ». Elle demande à Abtey d’apporter des documents montrant qu’elle a « toujours combattu l’injustice quel qui sois ». Ses avocats

cependant lui déconseillent d’attaquer Winchell si frontalement, mais Joséphine, avec le soutien du public et du monde artistique, qui

déteste Winchell et attend une occasion de le voir tomber, s’enflamme... Elle a prévu de passer à la radio avec Abtey, dont elle attend

avec impatience l’arrivée pour l’aider dans ce combat. « Jo est affolé » et inquiet pour elle « si par hazard ça tourner en vinagre », mais il

faut le comprendre, car il ne s’est pas battu comme eux deux l’ont fait...

Montréal 26 novembre

. Elle lui rappelle son rôle lorsqu’il la rejoindra : « non seulement éclaircir mes services pendant la guerre pour

la France et les Alliés, mais aussi pour l’idéal des êtres humaines »... Elle a beaucoup de succès à Montréal : « il y a beaucoup d’artiste

française ici, tous du success c’est curieux de se sentire en France et en meme temp etre si loin car la langue 1

er

et le Français »… Les

affaires marchent à merveille en Amérique : « et voila que ce journaliste dictateur ce mit sur moi, et comme le public américaine est

enfants cela peut causer des graves ennuis au point de vu theatre [...] L’opinion public est très important la bas c’est pourquoi il est fort,

et il se debattra comme un diable parceque c’est la première fois que on a oser monter son doigt à lui. [...] Prépare toi pour une grand

bataille [...] il faut que nous gagnons car c’est pas seulement une cause J Baker mais un democracy americain, c’est une grand chose – et

nous avont des ennimi

mais beaucoup

d’amies ». Elle lui raconte les derniers faits divers dramatiques de noirs tués par des policiers en

Georgie, ou de noirs dont on brûlé la maison à Chicago : « il y a des chose horrible qui existe en Amerique contre les noir – à l’Havan

Cuba les journaux sont pleine de l’histoire du Stork Club »...

Buffalo (Hotel Statler) 16 décembre

. Elle prévient Jacqueline Abtey que son mari est bien arrivé, « et il est en pleine bataille, il y a de

quoi, croie moi ». Elle lui souhaite un joyeux Noël malgré la séparation...

Las Vegas (Hotel Last Frontier) 23 [janvier 1952]

. Elle envie Jacques de rentrer en France : « J’ai le cafard fou pour la France – malgré

mon trionph d’ici

plus que avant

je ne sais pas pourquoi c’est fou fou. La salle est vendue d’avance pour toute le temps que je suis ici »...

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ALBA

, dessinateur américain. Portrait de Joséphine Baker en tenue de scène, 1951 ; encre et aquarelle, signée et datée vers

le bas à droite ; 40 x 21,5 cm (mouillure, cadre).

250/300

Dédicace autographe en bas : « To Joséphine – To One who outwalks & outglamours the highest & oldest of our stars ».

62.

Joséphine BAKER

. 6 L.A.S., 10 L.S. et un télégramme, plus 2 L.S. par Jo

B

ouillon

, 1954-1963, à son habilleuse Ginette

R

enaudin

 ; 30 pages in-4 ou in-8.

1 500/2 000

Affectueuse correspondance, signée Joséphine Baker ou Joséphine Bouillon, ou « votre deuxième maman ». Elle dit à son habilleuse

combien elle lui manque, notamment pendant ses tournées au Danemark, en Suède et en Amérique du Sud (« J’adore le Brasil [...] j’ai

acheter beaucoup de singes et oiseaux », etc.). Elle la charge de courses pour ses costumes et pour la décoration des Milandes (rideaux et

couvertures en fourrure). Elle évoque ses succès, ses soucis d’argent, ses enfants (ils sont tous les neuf avec elle en janvier 1958 dans la

neige à Stockholm « en train de se rouler par terre comme de petits animaux »), la maladie de sa mère, ses difficultés avec Jo Bouillon…

Elle la fait engager par Bruno Coquatrix pour ses spectacles à l’Olympia et à l’étranger (1959) ; elle la réclame par un télégramme (1963)

pour 15 jours aux États-Unis...

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