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404.
DRAPIERS
.
R
egistre
manuscrit
des procès-verbaux d’assemblées des maîtres drapiers de
L
ouhans
, signés
par les confrères, Louhans 1670-1781 ; cahier petit in-fol. de 94 ff., la plupart écrits des deux côtés (un avec
timbre fiscal de la
Généralité de Bourgogne
), couverture de parchemin de réemploi (d’un antiphonaire),
sceau cire rouge au f. 2 (reliure usagée avec manques au plat inf. et au dos).
1 000/1 200
R
egistre
de
la
communauté
des maîtres
drapiers
de
L
ouhans
, ville de la Bresse bourguignonne (Saône-et-Loire).
La première entrée, datée du 18 octobre 1670, donne les « noms et surnoms de tous les maistres drapiers, drapans
dudict lieu », au nombre de 13 (Vinard, Giraud, Poussard, Puget, Guichard, Fortuné, etc.) ; la communauté est
alors représentée par les deux maîtres jurés Claude Gautheron et Jean Catron. La communauté sera augmentée
ultérieurement par l’inscription de nouveaux membres de la corporation, sur présentation de leurs lettres de maîtrise.
Les procès-verbaux d’assemblées font état de l’acquittement de droits et de dépenses de la confrérie, de la lecture
de statuts, d’ordonnances royales et de jugements, de requêtes présentées à l’Intendant, etc. Le 13 décembre 1729,
suivant la naissance du Dauphin, Louis de France, les maîtres drapiers ont délibéré « sur un mémoire que monsieur
Arnoux subdelegué de monseigneur l’intandant nous a remis pour faire une taxe sur le Corps des Drapiers pour le
joyeux Avenement a la Couronne […], les maistres drapiers ont deliberez que Ph
rt
Moureaux et Jean Grillet maistre
drapiers ne feront point la taxe quils ny soit contraint et que les frais qu’ils leur pouront ariver lesd. maistres drapiers
en payeront leurs part et portion par ensemble »…
405.
Joseph-François DUPLEIX
(1697-1763) gouverneur des établissements français aux Indes. L.S., signée
aussi par Guinard, Lemaire et Legou, Pondichéry 5 juin 1748, à Messieurs du Conseil pour la Compagnie
de France à Kanton ; 2 pages in-4.
500/700
Ils n’ont reçu aucune lettre du Conseil depuis celle du 5 décembre « qui nous fasse part des remises en or que vous
nous aves faittes, et nous n’avons sçû l’année passée que par la voye publique, qu’il en avoit été arrêté une partie
qu’on disoit etre pour nous : suivant le raport qu’on nous en a fait en meme tems, ce n’a été que par le déffaut des
précautions qu’on avoit prises, et nous croyons avoir raison de penser que pour peu qu’elles eussent été un peu mieux
concertées, elles n’eussent point été découvertes, et cette rémise nous fût parvenuë, comme votre boëtte pour la
compagn
e
nous est parvenuë, et même des parties d’or a quelques particuliers de cette Colonie »…
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405