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217. APOLLINAIRE (Guillaume). L

ES

P

EINTRES

C

UBISTES

.

Paris, Figuière et Cie, 1913.

In-4, maroquin rouge

janséniste, dos lisse, titre doré, doublure et gardes de maroquin anthracite, couverture et dos conservés, chemise

et étui

(Alix)

.

3 000 / 4 000 €

ÉDITION ORIGINALE

, illustrée de 45 planches hors texte reproduisant des tableaux de Picasso, Braque, Gleizes, Gris, Léger, Picabia etc

U

N

DES

10

EXEMPLAIRES

SUR

J

APON

, seul tirage en grand papier (n° 3).

218. APOLLINAIRE (Guillaume). L

ETTRE AUTOGRAPHE

À

L

OUISE

DE

C

OLIGNY

-C

HÂTILLON

(L

OU

), signée

Gui

, datée

1

er

fév. 1915

, 2 pages in-4 (276 x 215 mm) à l’encre noire sur papier à en-tête du café Tortoni, à Nîmes, sous chemise

demi-maroquin noir moderne.

6 000 / 8 000 €

M

AGNIFIQUE

LETTRE

D

AMOUR

À

L

OU

:

T

U

ES

POUR MOI

LE

RÉSUMÉ

DU MONDE

.

Dès la déclaration de guerre, Apollinaire s’est engagé volontaire. En attendant son affectation, il part pour Nice où il fait la

connaissance le 27 septembre d’une jeune femme de trente-trois ans dont il tombe éperdument amoureux : Louise de Coligny-

Châtillon, future Lou. Le 6 décembre, lassé des dérobades de Lou, le poète précipite son départ et part faire ses classes à Nîmes

au 38

e

régiment d’artillerie de campagne. Vexée par son départ, bien plus qu’amoureuse, Lou le rejoint à Nîmes et s’enferme une

dizaine de jours avec lui à l’Hôtel du Midi. C’est alors la découverte de la volupté. Après quelques semaines, l’euphorie des

premiers jours s’atténue. Profitant d’une permission, il la retrouve à Nice durant trois jours du 23 au 25 janvier 1915, mais les

retrouvailles sont amères. Cette lettre est écrite quelques jours après cette entrevue.

Apollinaire lui écrit le jour même, puis à nouveau le soir

encore tout joyeux de

[s]

es lettres

. Il signale d’abord une faute de

versification

dans le petit conte en vers sans prétention que je t’ai envoyé hier

[poème jamais retrouvé].

Comme c’est en vers

réguliers, que je consacre les vers réguliers à la correspondance et que je les écris au courant de la plume comme s’il s’agissait

de prose, je suis très jaloux qu’il n’y ait plus aucune faute de versification.

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