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12

les collections aristophil

Rocher

»)

;

Le Faune

;

L’Âme du Bois

(2 versions, la 1

ère

inédite en

sonnet, la 2

e

sans titre, plus copie R titrée).

III.

L

es

C

auchemars

– « et le sorcier courut au feu qui n’était pas encore

éteint et il y jeta un peu de la poudre d’encens qu’il avait sur lui en

marmonnant une formule magique

»…

Les carillons mélancoliques

(plus copie R)

;

La Vengeance

(id.)

;

Quasimodo

;

Le vieux monsieur

à l’orgue

(plus copie R)

;

La cendre

(id.).

IV.

L

e

verger

miraculeux

avec

dessin

(au verso un autre dessin à la

plume, caricature d’un homme en pied à longues moustaches et

coiffé d’un canotier, peut-être caricature de Barrès) – «

Et Aladin, le

pauvre, ne savait pas que les fruits aux couleurs inconnues étaient

des opales, des aventurines, des cymophanes, des tourmalines, des

péridots, des jayets et des crysoprases

»…

Le Secret

(2 versions)

;

Le

bon mouvement

(28 mai 1907)

;

Le Rêve

;

Tes yeux

(2 versions

; au dos

de la 2

e

, billet au crayon à un ami

: « Va donc voir de Max, il paraît

qu’il se plaint que tu n’y ailles pas – mais surtout ne dis pas que tu

me vois tout le temps car il serait furieux de savoir que je viens à

Paris sans passer rue Caumartin

»…).

V.

L

e

caveau

– «

Et il se voyait enterré tout vif entre les quatre murs

du caveau plein de noir et d’horreur, malgré tout l’or qu’il contenait.

Et il sanglota longtemps, abîmé dans sa douleur

»…

Les Façades

(3

versions

; au dos de la 3

e

, brouillon d’un autre poème,

Le Basset

,

inédit)

;

Désespérance

;

Prométhée

(dédicace biffée à Péladan, plus

copie R)

;

Eros

;

Les Bruits

(plus copie R)

;

Les mauvais conseillers

.

VI

S

ilence

… – « A ce moment de son récit Schahrazade vit apparaître

le matin et, discrète, se tut

».

Le crépuscule

(2 versions)

;

Le Soir

«

à

Madame Bréval

»

;

Symphonie nocturne

(2 versions)

;

Les grands

soirs tristes

(2 versions)

; au verso de la 2

e

, essais de signature de Jean

Cocteau et «

Jacques Richard

»

; [

Un ami

]

;

Faiblesse

(titre primitif

biffé

:

L’impuissant

; plus copie R)

;

Somnolence

;

Le souvenir fané

(2

versions, la 1

ère

avec brouillon au crayon au verso)

;

Réminiscences

.

Le manuscrit s’achève sur la table des poèmes.

La copie calligraphiée

porte sur la page de titre le cachet de l’

Agence

générale de copies dramatiques et littéraires H. Compère

, et la

signature autographe «

Jean Cocteau. 62 avenue Malakoff 62

» (94

pages in-4). Cette copie offre 59 poèmes du recueil, la plupart

portant des

corrections autographes

de Cocteau, et 4 poèmes

restés inédits

; ils présentent de nombreuses variantes. Certains

poèmes ont été fortement corrigés

; d’autres ont reçu leur titre

:

La

Cathédrale qui se souvient

,

Les Orgues

,

Les Toits

,

Révolte

,

Les Vers

,

À Mendelssohn

,

À une petite idole

,

L’oublié

,

Quasimodo

(au lieu

de

Le Vertige

),

Les Yeux

,

Sadisme

,

À la “Sandale ailée” de Henry

de Régnier

(biffé),

Désir

, Des dédicaces autographes ont été parfois

ajoutées (plusieurs dédicataires changeront dans l’édition)

: «

à

Madame Laurent Tailhade

»(

Conte simple

), «

à Mademoiselle Véra

Sergine

» (

Le Chat

), « à Tiarko Richepin

» (

La soirée douce

), « au Sieur

Renaud, à l’espoir de la musique l’espoir de la poésie Jean Cocteau

»

(

Bal triste

), «

à Monsieur Rollan

» (

Les Toits

), « Au charmant ami, au

musicien charmant

» (

Le Crépuscule

), «

À Mademoiselle Lucienne

Bréval

» (

Le Soir

), «

à René Rocher

» ([

Un ami

]), «

à Mademoiselle

Provost

» (

Somnolence

). Quatre poèmes de cette copie sont

inédits

:

Le jardin du Souvenir

(titre autographe ajouté), poème en prose

: « Je

suis entré dans le jardin du souvenir et la porte a cédé sous ma main

qui tremblait

»…

;

Sonnet en prose

(avec cette note autogr.

: « Copier

ce sonnet sans majuscules et sans passer à la ligne — faire comme

pour la prose

»)

: «

La sorcière jette des herbes sur le feu

»…

; «

Je

suis Satan, partons petite – je t’emporte

»...

; et

Les nocturnes

: « Ce

sont dans le soir bleu les nocturnes qu’on joue

»…

On joint

: – le brouillon d’un sonnet inédit

: «

Jeune homme fait

claquer le porphyre des dalles

»…

; – un

dessin

à la plume (29 x

23 cm) pour la partie V, représentant Aladin, les bras chargé de

ses trésors, arrivant devant la porte «

closed

» de la caverne

; – un

petit dessin de fantaisie à l’encre violette

; – 2 listes autographes de

poèmes

; – 3 plans autographes pour l’organisation du recueil, avec

variantes, dont 2 avec dessins

; – un prière d’insérer autographe

: «

Il

vient de paraître à la société d’Édition 23 rue de Seine le volume si

curieusement attendu du plus jeune poète de l’heure

: Jean Cocteau.

La lampe d’Aladin

remporte un succès que nous sommes heureux

de constater bien haut. Bonne chance à cet extraordinaire et précoce

talent de dandysme tour à tour clair ou mélancolique

»

; – un article

inachevé consacré à l’ouvrage par le copiste R (titre et 9 pages in-4)

Provenance

: Francine et Carole WEISWEILLER.