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FLAUBERT, Gustave
La Tentation de Saint Antoine
Paris, Charpentier, 1874
REMARQUABLE EXEMPLAIRE
DE GONCOURT AVEC UN
ENVOI DE FLAUBERT.
EXEMPLAIRE SUR HOLLANDE,
À TOUTES MARGES, RELIÉ PAR
PIERSON
ÉDITION ORIGINALE
In-8 (252 x 167mm)
TIRAGE : un des 75 exemplaires sur
hollande, celui-ci numéroté 37
ENVOI :
à mon bon vieux de Goncourt. G.
Flaubert
RELIURE DE L'ÉPOQUE SIGNÉE DE
PIERSON. Percaline rouge, dos avec titre
en noir, couverture et dos conservés, non
rogné, témoins conservés
PROVENANCE : Edmond de Goncourt
(envoi ; ex-libris avec note autographe de
Goncourt ; Paris, avril 1897, n° 335) -- Paul
Voûte (ex-libris ; IV, mars 1938, n° 300) --
Michel Bolloré (ex-libris)
Décharge d’une fiche de libraire sur la page de
garde
La rédaction de
La Tentation de Saint Antoine
occupa Flaubert durant toute sa vie d’écrivain. Les
premières ébauches remontent à 1847, soit presque trente ans avec la publication du poème. C’est
certainement l’œuvre à laquelle il eut le plus de plaisir à travailler, comme il l’écrit à Louise Colet,
le 6 avril 1853 : «
Saint Antoine
ne m’a pas demandé le quart de la tension d’esprit que la Bovary me
cause. C’était un déversoir ; je n’ai eu que plaisir à l’écrire, et les dix-huit mois que j’ai passés à en
écrire les 500 pages ont été les plus profondément voluptueuses de toute ma vie. »
Il est plusieurs fois fait allusion à
La Tentation de Saint Antoine
dans le
Journal
des Goncourt : “Il
[Flaubert] me retient à dîner, et après dîner, il me lit de sa
Tentation de Saint Antoine
... Flaubert, en
malin qu’il est, a choisi, depuis plusieurs années, lesmilieux les plus colorés, les plus excentriques,
les plus carthaginois, les plus épatants pour les bourgeois.” (le 9 novembre 1871).
RÉFÉRENCES : Clouzot, p. 121 -- Carteret, I, 269 -- Vicaire III, 728
6.000 - 8.000 €
188.