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l’aimable Juliette a voulu me distinguer de la foule”...,
4 pp.
; anonyme : “Giuletta adorabile ! voi volere”...,
3 pp., Rome 23 mai 1824
; Constance d’A... : “Combien est pure et douce votre influence, Juliette”...,
2 pp.,
Plombières, ce 15 août 1816,
suivi de deux fleurs séchées
RELIUREDE L’ÉPOQUE. Maroquin rouge à grain long, encadrement de bronze doré autour des plats, dos
long, soufflets garnis de soie verte, tranches dorées. Étui de maroquin rouge à grain long, encadrements
dorés, chiffre au centre du plat
PROVENANCE : Juliette Récamier (chiffre)
Trace d’étiquette sur le plat supérieur
Durant l’hiver de 1802-1803, le salon de Mme Récamier est au sommet de sa gloire ; elle reçoit le
lundi rue du Mont-Blanc. Le luxueux mobilier de sa chambre est conservé au Louvre. Bonaparte,
ulcéré par un organe de pouvoir tout féminin, décide, en février 1803, de fermer ce salon
contestataire. Camille Jordan, l’un des plus proches amis de Mme Récamier, avait publié en juillet
1802 une brochure qui égratignait le futur empereur. Il ouvre ce
liber amicorum
. D’autres pages
concernent l’été 1816 : Madame Récamier se rend aux eaux de Plombières, tandis que Madame de
Staël brille de ses derniers feux à Coppet.
RÉFÉRENCES : exemplaire non cité par les ouvrages de Mme Lenormant, d’Édouard Herriot et de
Françoise Wagener
3.000 - 5.000 €
[RÉCAMIER, Juliette].
[Liber amicorum].
Manuscrit
Paris, Plombières, Rome, 1802-1816-1824
LA GUIRLANDE DE JULIETTE : TRÈS RARE ET PRÉCIEUX
LIBER AMICORUM
DE JULIETTE RÉCAMIER, RELIÉ AVEC CHARME EN MAROQUIN ROUGE
ET PLACÉ DANS UN ÉTUI À SON CHIFFRE
In-12 (141 x 90mm)
27 pp., encres brunes et noires
Juliette Récamier
: trois lignes de noms et d’adresses autographes sur le premier feuillet ;
Camille Jordan
(1771-1821) : “Aimable Juliette, je me rappelle avec plaisir, c’est moi qui vous donnais l’idée de ce livre”...,
4
pp. 1/2
;
Joseph-Marie, baron de Gérando
(1772-1842) : “J’avais vu Juliette célèbre, belle entourée d’hommages,
et je m’étais tenu à l’écart, le succès n’a pas besoin de l’amitié”...,
signé Pylade, pseudonyme de Gérando, 2 pp.,
daté “3 décembre 1802”
;
Tancrède
(?) : “Je ne connaissais Juliette que de nom et je désirais la voir. Je la vis et
je distinguai sur ce visage charmant des traits de bonté qui l’embellissent encore à mes yeux”...,
5 pp. in-8
;
anonyme, mais de la main d’un allemand qui n’est pas Auguste de Prusse puisqu’il rencontrera Madame
Récamier en 1807 : “Non je ne suis pas l’ami de Juliette. Pourquoi n’oserais-je l’aimer si mes sentiments
sont aussi purs que son âme ?”...,
2 pp. 1/2 in-8, “Paris, ce 5 déc.” [1802] ;
comte Fédor Golowkin (1766-
1823) : “Vous me remettez ce livre au moment où je vous quitte”...,
2 pp., Plombières, 14 août 1816
; anonyme,
de la main d’un russe : “S’il est vrai qu’en me permettant de tracer quelques lignes dans son souvenir,
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