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Oroison devote a dire quant on a receu le corps Ihesu Crist ; Quant on recoit nostre seigneur ;

ff. 196-196v, feuillet blanc réglé ;

ff. 197-200v, Prière en français,

Les sept glaives et douleurs principalles...

; puis prière en latin,

Interveniat pro nobis...

suivie

d’une mention en français soulignée en rouge : « Cest escript fut trouvé a Romme derriere l’ostel saint Pierre... »;

Oraison en français :

Sire Ihesuscrist salut et liberation des ames...;

f. 201, Prière en français (rajoutée, écriture bâtarde),

Les dix plaisirs de Nostre Dame...

ILLUSTRATION

Le manuscrit contient 15 grandes miniatures et 6 petites miniatures.

La majorité des peintures comprises dans ce manuscrit sont attribuables à un atelier parisien, sans doute dans la

mouvance et influencée par le Maître de Jean Rolin (actif vers 1440-1465), le premier des enlumineurs d’une triade

identifiée par Eleanor Spencer (1963, 1974 : Maître de Jean Rolin ; Maître François (actif vers 1460-1480) ; Maître

de Jacques de Besançon (actif vers 1490-1495)). Le Maître de Jean Rolin doit son nom au Missel qu’il peint pour le

cardinal Jean Rolin (Lyon, BM, MS. 517). Il dirige un atelier prolifique et l’artiste des présentes Heures a dû être en

contact avec ses modèles. Sur le Maître de Jean Rolin, on consultera Avril, F. et N. Reynaud,

Les manuscrits à peinture

en France 1440-1520,

Paris, 1993, en particulier pp. 38-45. Les travaux récents de Mathieu Deldicque identifient le

binôme « Maître François » et « Maître de Jacques de Besançon » comme François Le Barbier père et fils (Deldicque,

Mathieu. « L’enluminure à Paris à la fin du XVe siècle : Maître François, le Maître de Jacques de Besançon et Jacques

de Besançon identifiés ? », in

Revue de l’art,

mars 2014).

Un deuxième peintre a peint les enluminures comprises dans les deux cahiers (signatures « e » et « f ») rapportés et

complétés un peu plus tardivement vers 1500. Il s’agit d’un peintre parisien influencé par le Maître de la Chroni-

que scandaleuse (sur le Maître de la Chronique scandaleuse actif entre 1493 et 1510, voir Avril et Reynaud, 1993,

pp. 274-277 ;

Exposition France 1500,

no. 105). Disposant d’une palette plus vive, il utilise l’or avec prodigalité pour

souligner le volume des étoffes ; ses visages présentent des pommettes rehaussées de rouge.

f. 18, Saint Jean sur l’île de Patmos (grande miniature) ;

f. 30, Trahison de Judas (grande miniature) ;

f. 33v, Christ devant Pilate (petite miniature) ;

f. 35v, Couronnent d’épines (petite miniature) ;

f. 37, Portement de Croix (petite miniature) ;

f. 37v, Christ cloué sur la Croix (petite miniature) ;

f. 38v, Christ en Croix entre Marie et Jean (petite miniature) ;

f. 40, Descente de Croix (petite miniature) ;

f. 42, Annonciation (grande miniature) ;

f. 64, Visitation (grande miniature) ;

f. 74v, Nativité (grande miniature) ;

f. 80, Annonce aux bergers (grande miniature) ;

f. 84, Adoration des mages (grande miniature) ;

f. 88, Présentation au Temple (grande miniature) ;

f. 92, Fuite en Egypte (grande miniature) ;

f. 98v, Couronnement de la Vierge (grande miniature) ;

f. 105, David en prière devant un lutrin (grande miniature) ;

f. 122v, Crucifixion (grande miniature) ;

f. 125v, Pentecôte (grande miniature) ;

f. 128, Scène d’enterrement (grande miniature) ;

f. 185, Vierge à l’enfant et ange musicien (grande miniature).

20 000/30 000 €

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