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174. LASNE Etienne (1757-1841).

Dernier gardien de Louis XVII au Temple.

Pièce autographe signée « 

Lasne

 », datée du 25 Brumaire de

l’An 5, contresignée par la citoyenne Duclos, établissant la

liste du blanchissage du linge démarqué provenant de la Tour

du Temple ; 1page, in-folio, bon état.

200/300 €

«

mémoire du linge démarqué par la citoyenne Duclos, vieille rue du temple au

coin de celle neuve François, d’après les ordres du citoyen Nagus, commissaire du

domaine et sous l’inspection du citoyen Lasne, préposé à la garde de la Tour du

Tempe pendant le courant le courant du mois de Brumaire An 5 de la république

française et indivisible

 ».

175. [MORT DE LOUIS XVII] - GRAND M.

(Substitut du Procureur du Roi de Charleville).

Lettre autographe, non signée, établissant l’opinion bien

arrêtée de Paul Barras (1755-1829) sur la mort de Louis

XVII, 1page, in-folio, pliures, bon état.

300/500 €

« Or la mort de Louis XVII est l’un de ces faits dont il m’a souvent parlé ; ce qu’il

m’en a dit, et le paragraphe qu’il m’a dicté à cet égard, sont en harmonie parfaite

avec la déposition du Sieur Lahn, qui fut chargé de garder au Temple le Dauphin,

fils de Louis XVI, et entre les bras duquel cet enfant a rendu le dernier soupir.

[…] En l’an 3 Barras alors membre de la convention reçu du gouvernement la

mission de visiter Louis XVII, détenu au Temple, et de veiller à ce qu’il fut traité

avec humanité. Aussitôt que Barras le vit, il le reconnut parfaitement pour être

le jeune Dauphin qu’il avait vu autre fois aux Tuileries. Personne ne s’étonnera

que Barras, qui appartenait à la nobelesse la plus ancienne, puisque, suivant

un vieux dicton bien comme dans le midi, la famille Barras était réputée aussi

ancienne que les rochers de Provence, personne, dis-je, ne s’étonnera que Barras

ait vu souvent le Dauphin antérieurement aux graves évènements qui se passaient

alors. Barras interroge le jeune enfant avec beaucoup de douceur sur l’état de sa

santé. Celui-ci se plaignit d’éprouver de très vives douleurs au genou, et de ne

pouvoir plus le plier. Barras reconnut en effet qu’une tumeur y avait produit

de très grands ravages, et que la situation de l’enfant était réellement désespérée.

Il ne se trompait pas, car malgré les soins les plus empressés, le jeune Dauphin

mourut bientôt. Mr Lahn, comme on le voit par ce court exposé, n’est donc pas

le seul qui puisse établir l’identité de l’enfant mort au Temple, et du Dauphin

Louis XVII. J’ai été frappé de la coïncidence parfait qui existe entre la déposition

circonstanciée de l’ancien gardien du jeune Louis XVII et les souvenirs historiques

de Barras ; et c’est afin que cahcun puisse l’apprécier comme moi, que je vous prie

de publier cette lettre ».

176. LOUIS XVII, Dauphin de France.

Ensemble de 10 documents, dont des copies manuscrites,

des notes et informations officielles, certaines de la main ou

portant des annotations du vicomte Alcide de Beauchesne,

conservés dans un dossier intitulé « 

Copies de documents

concernant Louis XVII

 ».

Formats in-folio, bon état.

300/500 €

Relatif à la mort du fils du roi Louis XVI et de la reine Marie-Antoinette.

Comprenant : La copie manuscrite datée du 22 prairial de l’An III, à en-

tête manuscrite de la Convention Nationale du Comité de sureté général :

« Le comité de sureté général arrête que le comité civil de la section du Temple

se concertera avec les commissaires de garde du Temple pour faire donner une

sépulture au fils de Louis Capet, dans un lieu, suivant les formes ordinaires en

présence du nombres de témoins déterminé par la loi et encore de deux membres

du comité civil de la dite section du Temple… ».

La copie manuscrite signée

Voisin adressée au comte de Blacas : « 

le 3 septembre courant, j’adresse à Sa

Majesté notre bon roi, l’acte de décès de mon souverain Louis XVII. Dont on

me fit naître que la famille royale désirerait savoir le lieu de la sépulture de

ce monarque, oui je l’ai inhumé, comme il est constaté dans les pièces jointes à

la pétition à Madame la Duchesse d’Angoulême, mais par délicatesse dressé au

roi. Monseigneur tandis que je suis du monde je monterai où j’ai mis le corps

précieux de mon roi, moi seul peut l’indiquer, Mr le commissaire de police qui

me donna la commission existe et certifiera, que j’étais fossoyeur, de la section du

Temple, 6

ème

arrondissement de Paris… » ;

La copie manuscrite de la lettre

signée par le prince de Polignac adressée au ministre des affaire étrangères,

datée du 18 mai 1830 : «

Monsieur le baron, le 1

er

février 1793, M. le Baron

d’Orb, officier dans l’armée des princes a déposé à Villingen en Bavière, par

ordre de SAS le prince de Condé, l’acte de reconnaissance du roi Louis XVII par

l’Armée de Condé. Ce précieux document vient d’être recouvré par l’entremise

de la légation française à Munich et remis par M. d’Orb à M. Le Comte de

Rumigny, qui me la aussitôt adressé. J’ai pensé, Monsieur le Baron, que conservé

dans les archives du Royaume il offrirait une preuve touchante de la fidélité de

l’Armée de Condé et de son respect pour les droits héréditaires de l’auguste maison

de France…de faire déposer dans les archives qui sont confiées à la garde de M. le

Chevalier de la Hue… »

 ; La copie manuscrite de la lettre par le ministre des

affaires étrangères au Prince de Polignac, datée du 26 mai 1830 ; La copie

manuscrite de la lettre signée du chevalier de la Hue, adressée au ministre

de l’intérieur, datée du 28 mai 1830 : «

Monseigneur, j’ai reçu avec la lettre

que votre excellence m’a fait l’honneur de m’écrire le 26 de ce mois, le procès-

verbal qui constate la reconnaissance du roi Louis XVII par l’armée de Condé,

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