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les mouleurs terminent une pièce, on la répare ; et ce double travail ne cesse pas
un instant, puisqu’il n’a pas été suspendu, même le jour de l’an. Je vous prie,
monsieur le vicomte, d’être persuadé que nous arriverons à temps ; le fondeur
n’ayant demandé que deux mois et demi, du moment qu’il aura reçu le dernier
cheval il sera prêt sous quatre ou cinq jours, au plus tard, sans faute.
401. BRONGNIART Alexandre (1770-1847).
Directeur de la manufacture de Sèvres. Ensemble de 6 L.A.S.
datées de 1826-1827 dont une L.A.S.
La Feronnayes
concernant
les camées de Mr Brongniart.
100/120 €
402. BUFFON Comte de (1764-1794).
Fils du naturaliste. L.A.S. du 9 octobre 1793 adressée à
M. Chanlaire, éditeur de l’Atlas National de France pour
l’informer qu’il a vu Fabre d’Eglantine.
50/100 €
403. CALONNE Charles Alexandre de (1734-1802).
Ministre, contrôleur des finances. L.A.S. de Dunkerque du
18 août 1779. On y joint son portrait gravé.
50/100 €
404. CAPPOT DE FEUILLIDE Jean-Gabriel.
Quiberon – Cinq Vendéennes
, quatre cahiers comprenant
54 pages manuscrites, intitulés :
« Le débarquement
», «
Le
sacrifice et le nouveau roi
», «
La trahison, le combat, le traite
»,
«
Le désastre, la capitulation, les captifs
». Chaque cahier est
relié par un ruban bleu ciel, in-folio, bon état.
100/150 €
Voir illustration page 121.
405. CARNOT Lazare (1753-1823).
Lettre de nomination manuscrite signée
Carnot,
adressée au
Comte de Montalivet (1801-1880), Paris, le 16 mai 1825, 1
page, in-folio, sur papier à en-tête du Ministre de l’intérieur,
provenant du Bureau des Sciences et des Beaux-Arts. On y
joint une gravure le représentant. Bon état.
100/150 €
« Monsieur le Comte, je m’empresse de répondre à votre lettre du 11 de ce mois,
en vous renvoyant la lettre de M. le Duc de Vicence relative à la planche gravée
par Morghen et représentant l’Empereur au passage du Mont St Bernard. Agréez,
Monsieur le Comte, l’assurance de ma haute considération».
406. CASTEJA André, comte de (1780-1828).
Préfet de la Meurthe. Ensemble de 4 L.A.S.
50/100 €
407
.
[CHARLOTTE CORDAY - MARAT].
Dossier relatif à « l’affaire Charlotte Corday » et à l’assassinat
de Jean-Paul Marat, constitué d’environ 20 documents
manuscrits, certains reliés, dont : l’acte de naissance de
Charlotte Corday ; la généalogie de Charlotte Corday ;
deux copies de lettres adressées à Barbaroux par Corday ;
une copie d’une lettre de Barbaroux adressée à Du Perret ;
une copie d’une lettre de Figuet et Mazel adressée à Lanot
demandant de transmettre au Tribunal Révolutionnaire
une copie du procès-verbal qui constate «
l’horrible attentat
commis sur la personne du Représentant Marat »
; une copie de
deux lettres de Charlotte Corday adressées à Marat la veille de
son assassinat ; des copies d’extraits du journal que rédigeait
Marat ; une copie du passeport de Charlotte Corday ; une
copie du
Noel Patriotique
de Girey du Pré ; une copie du
premier interrogatoire de Charlotte Corday suite à l’assassinat
de Marat ; une copie des minutes du procès de Charlotte
Corday devant le Tribunal Criminel Révolutionnaire ; deux
extraits de
Quelques notices sur l’Histoire et le Récit de mes
périls depuis le 31 mai
par J. B. Louvel l’un des représentants
proscrit en 1793 ; une copie d’une réflexion sur Charlotte
Corday par Adam Lux, député extraordinaire de Mayence ;
une copie d’une ode à Charlotte Corday par André Chesnier ;
une copie d’une lettre de Roussillon adressée aux rédacteurs
de la Chronique de Paris datée du 20 juillet de l’an II ; une
copie d’une réflexion sur Charlotte Corday par Harmand
de la Meuse ; une pièce autographe de Beauchesne sur le
pourquoi de son enquête sur Charlotte Corday. Le tout en
bon état général hormis quelques traces d’humidité et des
pliures.
Voir illustration page 120.
300/500 €
408. CHAMPCENETZ Louis de, chevalier (1759-1794).
Célèbre poète, condamné à mort par le tribunal
révolutionnaire, il conserva son humour et demanda aux
juges «
s’il ne pouvait pas se faire remplacer ?
».
L.A.S.
50/100 €
409. CHASTELET, duc de (1727-1793).
Fils de la marquise du Chastelet, décapité en 1794. L.A.S. et
adressée au duc de La Vrillière datée de 1777.
100/200 €
410. CHENIER Marie-Joseph (1764-1811).
L.A.S. du représentant du peuple datée du 9 Brumaire an III.
100/150 €
411. CHERUBINI Luigi (1760-1842).
Célèbre compositeur italien. Ensemble de 8 L.A. ou L.A.S.
L. Cherubini
adressées à Beauchesne et datées de 1826 à
1828, 1 page à 2 pages selon l’envoi, formats divers, pliures
et humidité mais bon état dans l’ensemble. On y joint un
portrait gravé le représentant de face ainsi qu’une
Notice sur
la vie et les ouvrages de Cherubini
par M. Miel, imprimerie
Panckoucke, Paris, 1842, in-4°, 32 pp., s’ouvrant sur une
dédicace de Cherubini à Beauchesne : «
Pour monsieur Alcide
de Beauchesne de la part de Mr Cherubini ».
800/1 000 €
Voir illustration page 121.
« J’ai l’honneur de vous informer que les concerts de l’Ecole Royale de musique
vont avoir lieu. Si que le premier sera donné le dimanche 9 de ce mois, à 2 heures
précises. Je vous annonce également que vous jouirez de vos entrées à toutes places
pendant la durée des dits concerts ». - « J’ai l’honneur de vous adresser une lettre
que Mr le Comte de … vous a écrite et qu’il me charge de vous faire parvenir,
ainsi que vous la verrez, monsieur le Vicomte, pour celle qu’il m’avait écrit, et que
je joins à la présente. Je … seulement que cet envoi soit tardif mais j’étais parti
pour l’institut lorsque mr le Comte m’a envoyé sa lettre, et je ne l’ai retrouvée
chez moi qu’en rentrant à 4 heures ». - « Vous seriez bien aimable de venir diner
avec nous dimanche prochain 22 septembre tout à fait en … Nous comptons
sur vous ». - « Mon fils m’a fait éspérer Monsieur que vous seriez assez bon pour
venir … une courte cérémonie passer uen journée avec moi c’est pourquoi j’arrive
près de vous […]. J’espère qu’il n’y aura pas d’impertinence à votre désir et nous
vous attendons à 6h moins le quart ». - « Mon cher ami, nous sommes en famille
à diner aujourd’hui dimanche. Si par hasard vous étiez libre, vous seriez bien
aimable d’être des nôtres, nous aurions à cœur d’essayer de vous dédommager des
mauvaises … que nous vous avons causé il y a 15 jours […] ».