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MANUSCRITS SUR PARCHEMIN. Cinq manuscrits sur parchemin du XV
e
au XVI
e
siècle. De différentes
dimensions, avec pliures, bon état, lisibles.
- 1409 : Accord entre deux personnes.
- 1439 : Partage d’une terre.
- 1482 : Vente de la moitié d’un verger.
- 1516 : Succession.
- 1546 : Accord entre deux personnes.
150 / 200 €
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ENLUMINURE. 2 lettres ornées accompagnées d’un court texte sur parchemin, double feuille in-4 (19 x 27 cm).
Du XV
e
ou XVI
e
siècle ( ?). Frottement avec petite perte de couleur sur la première.
La première (A) est historiée (6 x 6 cm) : Un personnage portant un globe surmonté d’une croix chemine au centre de
la lettre tracée en bleu et blanc, dans un entourage floral rouge et vert posé sur un cadre doré. Initiale d’un texte très
court, en en-tête, commençant par Abraham Goguillon.
La deuxième (A également) (6 x 6 cm) n’est pas historiée. Elle est peinte en marron et bleu sur fond bleu. Elle est
l’initiale de Adenette de Vaulx.
JOINT
: une page, in-4, sur papier (bruni), notice biographique sur Amulon archevêque de Lyon de 840 à 852
(écriture du XVII
e
siècle).
100 / 200 €
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Diplomatie / Triple et quadruple alliance.
Lorenzo Verzuso (1655-1725)
, marquis
de Beretti-Landi, ambassadeur d’Espagne en Suisse puis en Hollande. 10 L.A.S. et 62 L.S. (dont 9 en partie
autographes et une avec pièce jointe). La Haye, 11 mai 1717 - 30 décembre 1718, [à Claude-Théophile de Bésiade,
marquis d’Avaray, ambassadeur de France en Suisse] ; 198 pages in-folio et 19 pages pet. in-4 (mouillures).
Très importante et intéressante correspondance diplomatique
de l’ancien ambassadeur d’Espagne en Suisse,
désormais en poste aux Pays-Bas, à l’époque de la Triple puis Quadruple Alliance contre l’Espagne. Il félicite Avaray
sur ses débuts à Soleure, fait des vœux pour son succès malgré les désordres des cantons populaires et le fanatisme du
Taciturne d’Altorfe, du Bigot de Schwize, du furieux de Lucerne, parle de l’évêque de Bâle, etc. Il insiste sur les intérêts
communs de leurs pays vis-à-vis de la cour de Vienne et sur la nécessité d’un front uni, commente sans aménité la guerre
austro-turque, estimant que l’Archiduc risque de faire mauvais usage de ses victoires sur les Turcs contre les chrétiens,
et qu’il importe de l’affaiblir en Italie, etc. Il livre des observations et pronostics concernant des interventions du Régent
auprès de George I
er
, l’impossibilité que les Protestants helvétiques deviennent amis de la France, le débarquement de
la flotte espagnole en Sardaigne et la lettre séditieuse que le Pape envoya à Philippe V à ce propos, les représentations
de l’envoyé spécial de l’Empereur à Londres Benterieder, les intérêts de la France en Italie, les visées autrichiennes en
Pologne, la paix entre la Prusse, la Russie et la Suède, l’armement maritime de la Hollande, la disgrâce de M. de La
Chapelle, le gouvernement du marquis de Prie, le traité de la Barrière, etc. Il relaie des nouvelles de la cour anglaise
et des gazettes hollandaises, et avoue parfois une certaine lassitude de ses efforts diplomatiques. “
Je voudrois n’avoir
à faire qu’avec les Anglois et les Autrichiens comme naturellement cela devroit être puisque je suis ministre d’un Roi
Bourbon (11 novembre 1718) [...]
”. On rencontre les noms de l’abbé Dubois, Cadogan, le marquis de Châteauneuf, lord
Petersbourg, La Martinière, le comte Juliani, l’abbé de Saint Gal, Stanhope, le marquis de Montéléon, etc.
Minute d’une réponse jointe (22 février 1718) ; plus qqs autres lettres plus tardives de Beretti-Landi en mauvais état
(Cambrai 1724).
500 / 800 €
ANCIEN RÉGIME
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