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Victor HUGO.
3 PHOTOS PORTRAITS.
2 cartes photos anciennes (62 x 103 mm) et un portrait (signature Nadar 123 x 175 mm).
30 / 50 €
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Jeanne LANDRE.
ÉCHALOTE ET SES AMANTS. Roman de mœurs montmartroises.
PARIS, Louis MICHAUD, s. d.
Illustrations de Widhopff. Un volume, in-8, de 285 pp., demi-reliure en toile orangée. Dos lisse orné et doré portant le titre doré.
Épreuve corrigée par l’auteur à destination de l’imprimeur. Nombreuses corrections, modifications quelque fois importantes, ajouts,
replacement des illustrations, etc.
Jeanne Landre (1874-1936), romancière et journaliste, collaboratrice de la revue de Merlet “
Propos
”, est connue comme auteur
prolixe de romans pour le moins légers. “
Échalote et ses amants
” (1909) est cité comme modèle du genre et des chroniques de la vie
montmartroise. Elle fut l’amie très proche de Jean Rictus et de l’anarchisant Laurent Teilhade.
200 / 300 €
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Louise COLET (1810-1876).
1 L. A. S. à M
r
Rosselin (portraitiste). Jeudi matin. 2 pp. in-12, sur double feuille. Elle lui
écrit au sujet de son portrait qu’il vient d’effectuer “
… quelques parents et quelques amis à qui je l’ai fait voir… ont trouvé
la reste des traits énormément grossis…
”.
Louise Colet, née Louise Révoil, épouse Hippolyte Raymond Colet, un musicien académique. Poétesse, elle a obtenu plusieurs Prix
de l’Académie Française. Elle est connue pour sa liaison orageuse et intermittente avec Gustave Flaubert à qui, dit-on, elle inspira
Madame Bovary.
JOINT
: Un portrait de Louise Colet, celui dont elle parle dans sa lettre, par Rosselin, lithographie de Grégoire et Deneux.
50 / 100 €
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Victor HUGO.
1 L. A. S. à Arthur de Bonnard
(1805 -1875). Guernesey, Hauteville House, vers
1865. 2 pp., in-12 (115 x 180 mm).
Longue lettre de deux pages en réponse à l’envoi
par le docteur Arthur de Bonnard de sa brochure
“
Villa des Enfants
”. De Bonnard est un fouriériste
dissident, coopérateur, ancien interne des hôpitaux
de Lyon, il conjugua toute sa vie invention sociale
et innovation thérapeutique. Il est connu pour son
Institut Hydrothérapique organisé sous la forme
d’une villa sociétaire à Boudonville dans laquelle
il a tenté de mettre en pratique ses convictions
phalanstériennes en utilisant ses connaissances
médicales. Victor Hugo ne pouvait pas être
indifférent à ses essais pour venir en aide aux
pauvres et en particulier aux enfants.
“
Votre livre, Monsieur, est sous une forme originale,
un manuel pratique de réforme sociale, populaire
et domestique, je l’ai lu avec intérêt et adhésion.
À mon retour d’un petit voyage j’examinerai très
soigneusement et très sympathiquement les diverses
idées sur lesquelles vous voulez bien appeler mon
attention. Dès à présent, et à première vue, je vois
beaucoup d’analogie entre votre villa des enfants
et le petit dîner hebdomadaire que j’ai établi à
Guernesey dans ma propre maison et où je reçois
quarante trois enfants pauvres. C’est par les enfants,
en effet, qu’il faut commencer la reconstruction de
notre société mal faite… La question sociale est une
question sanitaire…
”.
1 000 / 2 000 €
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