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A
NATOMIE
/ C
ERVEAU
. Manuscrit de 9 pp. in-4, accompagné de 5 dessins à l’encre dont 3 à pleine page. Daté du
19 novembre 1766.
Très intéressantes observations anatomiques sur le cerveau humain
. L’auteur précise dans son introduction : “je ne m’occuperai
pas des usages des parties du cerveau, je m’arrêterai seulement à faire remarquer quelques particularités dont on n’a pas encore
parlé dans la structure du cerveau. Elles méritent l’attention beaucoup plus que quelques parties peu considérables [...]”. Il entame
une description très détaillée suivant trois coupes, qu’il dessine finement : 1. “le cerveau coupé au niveau du corps calleux et dont
une partie des ventricules supérieurs est à découvert” ; 2. “un cerveau dont la dissection est plus avancée, ce qui laisse apercevoir
le ventricule supérieur dans toute son étendue” ; 3. “un cerveau dont la dissection est encore plus avancée que dans les deux
précédents”. Il porte une signature “Chaussier” en haut ; il est possible qu’il s’agisse de François Chaussier (1746/1828), médecine
légiste, de l’Académie des sciences et de l’Académie de médecine. De 1765 à 1767, il était au Collège royal de Chirurgie.
(Voir reproduction en p. 4 de couverture.)
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B
IBLIOTHÈQUE DU
R
OI
. Paul Lacroix dit le Bibliophile Jacob (1806/1884).
Réforme de la Bibliothèque du Roi
.
Cahier
de 33 ff. in-folio.
Ce texte sur la réforme générale de la Bibliothèque du Roi - et la réalisation d’un catalogue général -, paru initialement dans
La
Patrie
en 14 chapitres, sera édité en 1845 par l’Alliance des Arts. Le présent cahier renferme les coupures des articles de
La
Patrie
, avec des corrections et additions dans les marges de la main du Bibliophile Jacob, probablement destinées à l’édition
définitive. A la suite l’auteur a recopié deux articles sur la question et a enrichi le texte d’un manuscrit autographe signé de 8 pp. 1/2
in-folio, daté de 1846, intitulé,
Nouvelles lettres sur la Bibliothèque du Roi
. “Il y a quinze ans que j’ai émis mes idées de réforme
de la Bibliothèque du Roi ; ces idées ont fait du chemin dans l’opinion, mais elles ne sont pas encore réalisées, puisque la Bq.
est aujourd’hui dans un état plus déplorable que jamais. Nous n’épargnerons ni temps ni peines pour faire triompher des idées
que nous croyons justes, utiles et honorables [...]”. [En 1848, il fut appelé à faire partie de la commission des monuments historiques
créée près du ministère de l’intérieur. Pendant plus de dix ans, il poursuivit la réforme de la Bibliothèque du Roi et proposa un
plan de réorganisation de ce grand établissement].
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B
ULLE
U
NIGENITUS
. Manuscrit de 34 pp. in-4.
Recueil de plusieurs lettres écrittes au Roi par plusieurs archevêques
et évêques de France en 1752
.
Copie d’époque de la seconde des deux lettres écrites par 21 évêques et archevêques de France au roi Louis XV pour protester
contre un arrêt du Parlement de Paris de 1752 défendant que
l’on refuse les sacrements à toute personne qui n’aurait pas
accepté la Bulle Unigenitus
. Le clergé s’insurge contre l’empiètement d’un pouvoir laïc sur l’Eglise en matière de dogme. Une
note finale porte que “Cette lettre a été signée en original par les mêmes archevêques et évêques que la précédente excepté par
Mr l’Archevêque de Paris [...]. Mrs les agens du Clergé en envoièrent des copies à tous les archevêques et évêques du royaume
et soixante et un leur répondirent [...]. Les réponses originales sont aux archives du Clergé et la maison de Sorbonne en a des
copies collationnées par Mrs les agents [...]”. Les agents généraux du Clergé auxquels il est fait allusion étaient au nombre de
deux élus pour cinq ans assurant la continuité et la défense de leur ordre dans l’intervalle des assemblées générales. Ils étaient de
puissants personnages, disposant d’un secrétariat et d’archives.
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C
HAMPIGNONS
/ M
YCOLOGIE
. Jacopo Bizzozero.
Fungi veneti novi vel critici
.
Petite brochure in-8 avec deux planches
hors texte. Venise, 1885.
Tiré à part sur des champignons nouveaux. Envoi de l’auteur.
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C
ONCLAVE DE
1644 / E
LECTION D
’I
NNOCENT
X
. Manuscrit (autographe ?) de M. de Saint-Chaumont, ambassadeur de
France. 2 pp. 1/2 in-folio. [Rome], 10 août 1644.
Discours de l’ambassadeur de France pour l’élection du nouveau pape
. Le conclave de 1644 se réunit à la mort d’Urbain
VIII, un pape favorable à la France contre l’Espagne. Son neveu le Cardinal Antonio Barberini, en liaison avec Mazarin, réussit
presque à rallier sur la personne de Jules-César Sacchetti non seulement le vote des cardinaux francophiles mais aussi celui des
cardinaux de l’autre parti en leur offrant des pots-de-vin. Il aurait réussi sans
l’intervention malencontreuse de l’ambassadeur
de France nouvellement nommé
, qui inséra dans le texte de l’accord une commission de 20 000 doublons pour ses bons offices
supposés de médiateur. En découvrant cette clause Antonio Barberini rompit le pacte avec fracas et ce fut le candidat de l’Espagne,
Pamphili, qui fut élu sous le nom d’Innocent X.
Mazarin furieux rappela son ambassadeur à Paris et le limogea. Le manuscrit
donne le texte du discours prononcé par le diplomate malavisé, M. de Saint-Chaumont, devant le conclave le second jour
.
Messieurs, encore qu’il se trouve des esprits assez libertins pour contrarier aux ordonnances divines, il n’y en a jamais eu d’assez
subtils pour s’imaginer quelque chose de plus grand que la Divinité, et si aucuns ont donné pour quelque tems à leur ignorance
ou à leur malice ce qu’ils devoient à leur propre raison ils ont esté enfin contrains de s’humilier et confesser cette vérité qu’il y
a un Dieu Tout-Puissant [...]. Le Sacré Collège ne doit pas moins attendre d’assistance en cette occasion et en toutes autres du
roy mon maître dans ses miracles, ses victoires et ses triomphes et qu’il est issu de la tige de S. Louys et du plus dévot père et
de la plus pieuse mère qui ayt jamais porté le sceptre, il est de plus eslevé par les soins incomparables de la Reyne Régente
inimitable en toutes sortes de vertus [...]”.
Il est peu probable, vu la disgrâce immédiate de son auteur, que ce discours ait été
publié par les gazettes officielles.
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D
UCROT
(A
UGUSTE
A
LEXANDRE
)
, général de division (Nevers 1817/1882). Il joua un rôle essentiel durant la guerre de
1870 (il commandait le 1
er
corps d’armée à Sedan), puis fut député de la Nièvre ; il fut destitué pour ses prises de
position, après la victoire des Républicains aux élections de 1877.
- 2 L.A.S. du général Ducrot à son ami Régnier. Chantenay-Saint-Imbert, 1878.
- un manuscrit autographié entièrement consacré à sa révocation, 28 pp. in-folio.
- 8 lettres de son épouse sur la mort du général, les propriétés nivernaises et la chapelle de Germigny (+ 1 plan manuscrit).
- un ensemble de lettres diverses.
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