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compositions en noir par Jacques Villon, Clavé, Caillaud,

Picasso, Gromaire, et Félix de Boeck, dont 4 doubles

planches./

IDEM. Nucléa.

P., L’Arche, 1952, 8°, br. Édit.

orig. Ex. num. sur papier bouffant./

IDEM. Lettre arc-en-

ciel.

Lettre rouge, réponse de Max Pol Fouchet. Lettre

orangée à André Breton. P., L’Arche, 1950, 8°, br. Édit. orig.

Ex. num. sur papier bouffant./

IDEM. Apoèmes.

Avec un

gris-gris par Antonin Artaud. P., Fontaine, 1947, 8°, br. Édit.

orig. Ex. num. sur vélin./ Ens. 6 vol. – Est. 30/60

1/52 MONTVAL

1191 PIEYRE

DE

MANDIARGUES (André). Feu de

braise.

P., Bernard Grasset, « Les Cahiers Verts », 1959, in-

12, br. Édit. orig. 1/52 ex. de tête num. sur vergé de Montval.

– Est. 40/60

AVEC ENVOIS

1192 PIEYRE

DE

MANDIARGUES (André). Le Belvé-

dère.

P., Grasset, « La Galerie », 1958, in-12, br. Édit. orig.

Ex. S.P. Envoi : « à Monsieur Levy, en sympathique

hommage. André Pieyre de Mandiargues »./

IDEM. Deuxi-

ème belvédère.

P., Grasset, 1962, in-12, br. Édit. orig. Tirage

courant./

IDEM. Arsène et cléopâtre.

P., Gallimard, 1981,

in-12, br. Édit. orig. Tirage courant après 20 vélin./

IDEM.

L’Ivre œil.

P., Gallimard, 1979, in-12, br. Édit. orig. Ex. S.P.

Envoi : « à Robert Serrou, d’un cœur ivre ! A.P.M. »/

IDEM.

Sous la lame.

P., Gallimard, 1976, in-12, br. (couv. lég.

défraîchie). Édit. orig. Ex. S.P. Envoi : « à Jean Blanzat en

grande sympathie. André Pieyre de Mandiargues »./

IDEM.

Troisième belvédère.

P., Gallimard, 1971, 8°, br. Édit. orig.

Ex. S.P. Envoi : « à Guy Dumur, du troisième belvédère, le

regard affectueux de l’observateur, André P.M. (15 avril

1971) »./

IDEM. La Marge.

P., Gallimard, 1967, 8°, br.,

prière d’insérer

jointe

. Édit. orig. Ex. S.P. Envoi : « à Max

Philippe Delatte, en très cordial souvenir. André Pieyre de

Mandiargues »./

IDEM. La Motocyclette.

P., Gallimard,

1963, 8°, br. Édit. orig. Ex. S.P. Envoi : « à Robert Kanters,

en très reconnaissant et très cordial hommage. André Pieyre

de Mandiargues »./

IDEM. La Marge.

P., Gallimard, 1967,

8°, br., prière d’insérer

jointe

. Édit. orig. Ex. S.P. Envoi : « à

Madame Colin-Simard, en respectueux hommage. André

Pieyre de Mandiargues »./ Ens. 9 vol. – Est. 40/60

ÉDITION ORIGINALE

1193 [PIEYRE

DE

MANDIARGUES (André)]. – MO-

RION (Pierre). L’Anglais décrit dans le château fermé.

Oxford et Cambridge, sans éditeur [Paris, Jean-Jacques Pau-

vert], 1953, 8°, [6]-145-[8] p., br., couv. grise en papier fort,

« L’Anglais » encadré d’un double filet rouge imprimé sur

une étiquette collée au 1

er

plat. La maquette de l’ouvrage

(choix de la typographie et mise en page) fut effectuée par

Hans Bellmer. Édit. orig. de cet important roman de Pieyre

de Mandiargues. Tiré à 350 ex. num. hors commerce (Dutel

signale qu’il n’y aurait eu que 1000 ex.). La date du 2 juin

1953 qui figure à l’achever d’imprimer est celle du cou-

ronnement de la reine Élisabeth d’Angleterre. Ouvrage con-

damné pour la première fois le 20 juin 1955 (Pia, 63, attribue

cette première édition à l’éditeur Éric Losfeld). Celui-ci a en

fait édité la seconde édition qui est une reproduction en

phototypie de l’édition Pauvert avec une couverture en

rouge/vert recouverte d’une jaquette en papier écossais ;

Dutel, 1016). – Est. 150/200

ENVOI ET ENCRE ORIGINALE

1194 PIROTTE (Jean-Claude). Fougerolles.

S.l., Virgile,

2004, 8°, br., couv. ill. Édit. orig. tirée à 925 ex. 1/900 ex. du

tirage courant. Envoi de l’auteur à Jacques Vergès, enrichi

d’une encre originale monogrammée et datée II/05 au 1

er

f.

blanc. – Est. 50/75

1195 POULBOT. – RENARD (Jules). Poil de carotte.

Dessins de Poulbot gravés sur bois par G. Patesson. Brux.,

Terres latines, « Leurs Chefs-d’œuvre », 1947, 8°, demi-

chagrin brun clair à coins, dos à 4 nerfs sertis de filets dorés

se prolongeant sur les plats, pièces de titre, tête dorée, couv.

et dos cons. (dos assombri). Ex. num. sur Alfa. – Est. 25/50

TIRÉ À 30 EX.

1196 POUSSEUR (Henri) et BUTOR (Michel). Chevelu-

res du temps.

Liège, Conservatoire de Liège, 1980, 4°, 32 p.,

br. (petites mouill. au 1

er

feuillet). Édit. orig. tirée à 30 ex.

num. sur papier blond enrichi d’une eau-forte originale de

Gregory Masurivsky justifiée et signée au crayon par

l’artiste. Envoi signé de Michel Butor.

On joint

un tirage à

part de la revue « Obliques » contenant une étude sur

Masurovsky par M. Butor et M. Sicard./ Ens. 2 vol. – Est.

50/75

1197 POUZET. – MOLIÈRE. Œuvres complètes.

Ill.

coul . h. t. de Maurice Pouzet gravées sur cuivre par F.

Nourisson, enluminées au pochoir par les Ateliers Renson

fils. P., Arc-en-Ciel, 1953-1955, 12 vol. 8°, en f. sous double

emboîtage édit., étuis. Tiré à 2200 ex. 1/800 vélin de chiffon

des Papeteries du Marais. Texte imprimé dans un cadre de

deux filets rouges. – Est. 75/100

EX. SUR VÉLIN PUR FIL

1198 PROUST (Marcel). À la Recherche du temps perdu.

VIII. Le Temps retrouvé. P., NRF, 1927, 2 vol. 8°, br. (t. 2

non coupé). Édit. orig. 1/1245 ex. num. sur vélin pur fil, et

parmi ceux-ci un des 1200 réservés aux amis de l’édition

originale (t. 1) et 1/30 ex. d’auteur (t. 2). – Est. 75/100

PREMIER LIVRE DE PROUST

1199 PROUST (Marcel). Les Plaisirs et les Jours.

Illus-

trations de Madeleine Lemaire. Préface d’Anatole France et

quatre pièces pour piano de Reynaldo Hahn. P., Calmann-

Lévy, 1896, 4°, 3 f., X-373 p. (mal chiffrée 371) et 1 f.,

demi-basane rouge de l’époque, dos à 5 nerfs ornés de

pointillés dorés, caissons dorés entre les nerfs, plats en perc.

rouge ornés de filets à froid d’encadrement, tranches dorées

(petites taches sombre au dos, 1 coupe infér. et coins lég.

frottés, ex-dono ms. au 1

er

f., fines piqûres au 1

er

f. Édit. orig.

du premier livre de Marcel Proust. Première œuvre écrite et

publiée de Marcel Proust, composée entre 1892 et 1895, elle

est joliment illustrée par Madeleine Lemaire. Madeleine

Lemaire, aquarelliste et miniaturiste, tenait un salon littéraire

et artistique des plus fréquentés de la Belle Époque. C’est là

que Proust rencontra Reynaldo Hahn et Robert de Montes-

quiou, avant plusieurs séjours à Dieppe et notamment l’été

1895, où il y séjourne trois mois en peaufinant ce recueil de

poèmes en prose et de nouvelles qui s’inspire fortement du

décadentisme et notamment du travail de Montesquiou.

Comme Trouville ou Cabourg plus tard, Dieppe, sa mer et sa

campagne environnantes, seront absorbées dans la fiction de

Balbec. Le petit poème en prose Sous-bois, daté par Proust

Petit-Abbeville, août 1895 (sic, pour Petit-Appeville), nous

en apprend beaucoup sur ce séjour et reste fondateur de la

musique proustienne à bien des égards ; c’est l’essence même

du séjour débarrassé des tracas de santé et des préoccupations

mondaines. Il n’y aura pas de réimpression de l’ouvrage

avant 1924, bien que du vivant de l’auteur, Gaston

Gallimard, auquel il avait cédé son texte « sans droits », l’ait

envisagé (Kolb, VI, 178). Bel ex. – Est. 800/1200

1200 PROVÔT. – ARESSY (Lucien). Chryséis.

Danseuse

étrusque. Poème en prose. Illustré de lithographies originales

en couleurs par André Provôt. S.l., Au dépens de quelques

bibliophiles, s.d. (1940), 4°, en f., couv. impr. (étui, rousseurs

et piqûres). Tirage limité à 420 ex. num. 1/275 ex. num. sur