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bouillons ; quelques sauces et de nombreux apprêts
de poissons de rivière et de mer, et la « Cuisine et
économie bourgeoise » .
Cet un ouvrage très complet offrant un éventail de
plus de
1
500
recettes bien décrites.
Très bon exemplaire en condition d’époque.
Quelques légères traces claires dues au papier
employé et antérieures à l’impression, rendu un peu
plus savoureux par
4
marques d’appartenance à la
même personne, dont « Ce livre appartient à moy
Claude Pierre Mortier de Rive de Gié en Lionnais,
bon garçon. Ceux qui le trouveront à lui le renderon,
et il leur païra bien gracement leurs peines, fait à
Verdun, ce
10
février mil sept cent quarante huit,
Claude Pierre Mortier
1748
».
Petites restaurations, très bien faites à la reliure.
Marin fut d’abord cuisinier de
Madame de Gesvres
.
Il officia ensuite chez le
Maréchal-Prince de Soubise
(
1715
-
1787
) qui faisait partie des soupers fins de
Louis XV en même temps que le
Prince de Dombes
(
1700
-
1755
), qui, sans se dévoiler l’auteur du
« Cuisinier Gascon » (
1740
). On attribue au Prince
de Soubise la célèbre sauce aux oignons. Marin décrit
« trois sauces particulières aux oignons ».
161 MARINETTI (F. T.). Le Roi Bombance, tragédie
satirique en 4 actes, en prose.
Paris, Mercure de
France, 1905.
In-12, bradel demi vélin ivoire, pièce
havane, non rogné, couverture conservée. 3 f. -
268 p. et 3 f.
500 / 600
Édition originale tirée à petit nombre et
numérotée (il n’y a que
12
exemplaires sur
Hollande), envoi autographe signé à
Pierre Plessis
.
Dans cette superbe tragédie satirique et surréaliste,
épopée de la ripaille, tous les personnages ont des
noms de cuisine : Le roi Bonbance, Père Bedaine,
Tourte, Syphon, Béchamel (marmitons sacrés qui
deviennent « Cuisiniers du Bonheur Universel »)...
Carpebleue, Fretin, Vachenraget (surintendant des
cuisines), Parlemouille (surintendant des caves),
Estomacreux (Chef des Affamés), Anguille,
Gueuleton, Vermicelle, Crouton, Dents pointues et
Canard (Affamés faibles)... Valets de cuisine... sans le
royaume des Bourdes, à une époque vaguement
médiévale.
C’est le
3
ème
livre du père du « Futurisme », auteur de
« La cuisine Futuriste » (et du) « monoplan du Pape
et de la conquête des étoiles ». Proche du père Ubu,
le roi Bonbance « laisse réfléchir son estomac ».
162 MAUREL (S.). La bonne cuisine de Provence ;
recueil de 100 recettes utilisant les huiles de
S. Maurel.
Marseille, imprimerie Fournier, (vers
1909).
In-12 carré, broché (62 p.).
60 / 80
Édition originale ; l’auteur, ancien instituteur était
depuis
20
ans propriétaire récoltant d’huile d’olive.
Ce recueil présente des recettes authentiquement
provençales et traditionnelles, (
6
planches).
Joint : ESCUDIER (Jean-Noël).
La Véritable Cuisine
Provençale et Niçoise
. Toulon,
1964
. In-
8
, broché,
cartonnage et jaquette de l’éditeur (
333
p.).
161