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CATALOGO delle opere di belle arti esposete
nel palagio del Real Museo Borbonico il di 30
Maggio 1843.
Naples, Imprimerie royale, 1843.
In-4, basane glacée rouge, importante décor
de frises et de rinceaux dorés en encadrement,
armoiries au centre, dos lisse orné, doublures et
gardes de moire azur, tranches dorées (
Reliure
de l’époque
)
.
800 / 1 000
Intéressant catalogue d’exposition au Real
Museo Borbonico, aujourd’hui musée
archéologique national de Naples.
Très bel exemplaire de présent aux armes
de Ferdinand II des Deux-Siciles.
De la bibliothèque Amadeo Delauney y
Esnaola, avec ex-libris.
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CHATAUVILLARD (Louis-Alfred Le Blanc, comte de). Essai sur le duel.
Paris, Imprimerie d’Édouard Proux et C
ie
,
1836.
2 parties en un volume in-8, demi-maroquin fauve, dos orné de filets à froid, tranches mouchetées (
Reliure de
la fin du XIX
e
siècle
)
.
500 / 600
Rarissime tirage d’épreuves de l’édition originale.
Cette édition, dite
confidentielle
, fut imprimée à petit nombre pour être distribuée aux amis de l’auteur quelques mois
avant la parution de la première édition en librairie, donnée par Bohaire sous la même date. Le feuillet de faux-titre porte
pour seule mention :
Quelques pages ont été laissées en blanc par l’imprimeur, au titre – rappelle une note – que « cet ouvrage n’est pas terminé ;
l’Auteur se propose de le corriger avec soin, de soumettre à ses amis les observations qui pourront lui être faites : on voudra
bien se souvenir que ce livre n’est qu’une épreuve. »
L’ouvrage est le premier code des duels publié au XIX
e
siècle. Suivant Gelli, « les idées, les axiomes, les opinions de
M. Chatauvillard furent immédiatement acceptées par les gentilhommes, à qui ils servirent de lois pour la définition de
leurs affaires d’honneur, et on peut dire qu’ils ont servi de base à tous les codes de chevalerie qui ont été publiés par la suite
en France et en Italie. Un recueil très intéressant des ordonnances et des arrêts sur les duels de
1599
à
1699
complète cet
ouvrage. »
Quelques rousseurs.
Thimm, 57 – Gelli, 330 – Vicaire, II, 278.